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Le patient plus que jamais au centre des actions du Réseau universitaire intégré de santé

Les grands acteurs en santé de Sherbrooke unissent leurs expertises pour positionner la recherche

Les représentants des organismes qui composent le Réseau universitaire intégré de santé de Sherbrooke et le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, ont tenu un point de presse le 9 mai.
Les représentants des organismes qui composent le Réseau universitaire intégré de santé de Sherbrooke et le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, ont tenu un point de presse le 9 mai.

Photo : Robert Dumont

Le Réseau universitaire intégré de santé (RUIS) de Sherbrooke a présenté, le 9 mai, le fruit d'une nouvelle vision de la recherche en santé ayant pour objectif un meilleur positionnement. Cette vision se traduit par l'arrimage des forces et l'identification des principaux domaines de recherche auxquels se concentreront les chercheurs : cancer : biologie, pronostic et diagnostic; diabète, obésité et complications cardiovasculaires; inflammation et douleur; mère-enfant; vieillissement; imagerie médicale; biologie de l'ARN; pharmacologie; et enfin santé : populations, organisation et pratiques.

La dynamique inclut la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke, le Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS, le Centre de recherche sur le vieillissement du CSSS-IUGS, le Centre de recherche du CSSS Champlain − Charles-Le Moyne et le CSSS de Chicoutimi. Ensemble, ils constituent les principaux acteurs de la recherche en santé au sein du RUIS de Sherbrooke, qui est présidé par le CHUS et la Faculté.

«Ce travail d'arrimage nous outille face à nos partenaires externes et aux organismes subventionnaires puisqu'il trace un portrait complet de l'ensemble de nos forces», soutient Patricia Gauthier, présidente du RUIS et directrice générale du CHUS. Ce même travail permet de présenter les efforts déployés par les chercheurs et leurs découvertes au grand public ainsi que de le sensibiliser à cet égard.

«Sherbrooke possède des chercheurs de haut niveau et des expertises internationales. La mise en commun de ces ressources représente une approche novatrice au bénéfice des patients», ajoute Patricia Gauthier.

«Pour l'enfant atteint de leucémie, la mère qui a un diabète de grossesse ou la personne ayant des troubles respiratoires, la recherche est synonyme d'espoir. De concert avec nos partenaires, nous voulons faire reconnaître Sherbrooke comme pôle national de recherche en santé dans nos secteurs d'excellence, en gardant le patient au coeur de nos actions», mentionne le Dr Pierre Cossette, vice-président du RUIS et doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

Qu'il s'agisse de nouveaux outils diagnostiques, de traitements, d'organisation des soins ou de mieux comprendre les maladies, la recherche en santé représente un investissement bénéfique pour tous. «Avec cet arrimage, nous définirons quelle place nous voulons prendre dans le défi de la médecine personnalisée au 21e siècle», ajoute le Dr Cossette.

Lors d'une rencontre de presse, Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, a pour sa part souligné l'importance de l'interdisciplinarité dans les domaines de recherche : «Les conditions de succès de la recherche en santé au Québec s'appuient sur les regroupements interdisciplinaires de chercheurs et la synergie qui en découle, dit-il. Unir les efforts de chercheurs de différents secteurs est un gage d'excellence, d'innovation et de réussite.»