Aller au contenu

Financement fédéral de la recherche

Un appui de 28,7 M$ pour propulser la recherche à l'UdeS

L'expertise de l'Université de Sherbrooke s'est développée grâce au talent de ses professeures et professeurs qui parviennent à changer le cours de l'histoire dans leur domaine de spécialité.
L'expertise de l'Université de Sherbrooke s'est développée grâce au talent de ses professeures et professeurs qui parviennent à changer le cours de l'histoire dans leur domaine de spécialité.
Photo : Michel Caron - UdeS

C’est une recherche de très haut niveau qui est menée au cœur de l’Université de Sherbrooke. Le gouvernement du Canada vient de confirmer le financement d’un projet de recherche majeur en santé, ainsi que la création et le renouvellement de quatre chaires de recherche du Canada en psychologie, en hydrologie, en physique quantique et en biologie.

Ce nouveau financement témoigne une fois de plus de l’engagement de l’UdeS dans une recherche interdisciplinaire de calibre mondial. Depuis la création du fonds Nouvelles frontières en recherche en 2018, c’est la toute première fois qu’une université francophone au Canada obtient la subvention du volet Transformation. C’est une immense fierté de voir le travail et l’excellence de nos chercheuses et chercheurs ainsi reconnus.

Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures

Financement inédit du fonds Nouvelles frontières en recherche

Restaurer le mouvement chez les personnes atteintes de paralysie, c’est l’objectif de RE-MOVE. Ce projet de recherche ambitieux, porté par le professeur-chercheur Christian Iorio-Morin, se voit attribuer un financement de 24 M$.

Que ce soit en raison d’un accident vasculaire cérébral, de la sclérose en plaques, d’une lésion de la moelle épinière ou encore d’une lésion cérébrale traumatique, plusieurs personnes souffrent de paralysie. Le projet de recherche vise à contrôler un membre paralysé à l'aide d'un système de neuromodulation qui détecte l'intention de bouger de la personne, contourne la lésion et transmet des ordres aux muscles concernés.

Il est notamment prévu de développer un logiciel intuitif et accessible qui puisse être utilisé par les laboratoires du monde entier, transformant fondamentalement la façon dont la recherche en neurosciences est menée.

La première phase du projet porté par le professeur-chercheur Christian Iorio-Morin, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, visera à évaluer les besoins des personnes vivant avec une paralysie et à établir les cadres éthiques et règlementaires du projet.
La première phase du projet porté par le professeur-chercheur Christian Iorio-Morin, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, visera à évaluer les besoins des personnes vivant avec une paralysie et à établir les cadres éthiques et règlementaires du projet.
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS

La collaboration multidisciplinaire est au cœur de ce projet de recherche, avec l’expertise complémentaire de chercheuses et chercheurs de l’UdeS en neurochirurgie, en droit, en neurophysiologie, en génie électrique et informatique, ainsi qu’en philosophie et en éthique. Le projet s’appuie également sur notre étroite collaboration avec le CIUSSS de l’Estrie – CHUS et sur des partenariats avec Moelle épinière et motricité Québec, la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada et Praxis Spinal Cord Institute.

Quatre chaires de recherche du Canada au cœur d’enjeux clés

Marie-Amélie Boucher, Audrey Brassard, Isabelle Laforest-Lapointe et Bertrand Reulet font partie des chercheuses et chercheurs qui permettent à l’UdeS de briller à l’échelle nationale et internationale.
Marie-Amélie Boucher, Audrey Brassard, Isabelle Laforest-Lapointe et Bertrand Reulet font partie des chercheuses et chercheurs qui permettent à l’UdeS de briller à l’échelle nationale et internationale.
Photo : Michel Caron - UdeS

Nouvelle Chaire de recherche du Canada sur la détresse relationnelle et la violence entre partenaires intimes

Alors que les coûts sociétaux de la violence entre partenaires intimes dépassent 7,4 milliards de dollars par an au Canada, la professeure Audrey Brassard souhaite s’attaquer à cette problématique. La nouvelle Chaire de recherche du Canada sur la détresse relationnelle et la violence entre partenaires intimes vise à mieux comprendre, prévenir et réduire cette réalité.

Le projet de recherche identifiera les facteurs de risque et de protection, et se concentrera notamment sur deux contextes critiques : la transition vers la parentalité et la rupture. Ces données permettront par la suite d’évaluer et d’améliorer les programmes de prévention et de traitement.

Nouvelle Chaire de recherche du Canada en prévision hydrologique d'ensemble

Les inondations constituent le risque naturel le plus fréquent au Canada. Et les changements climatiques pourraient multiplier par dix les dommages causés par les inondations au Canada d'ici la fin du siècle. La nouvelle Chaire de recherche du Canada en prévision hydrologique d'ensemble de la professeure Marie-Amélie Boucher a pour objectif d’améliorer les systèmes de prévision des inondations et ainsi permettre des mesures d'atténuation précoces pour mieux protéger les populations et réduire les dommages.

Le projet tirera parti de la puissance des techniques d’apprentissage automatique et s’intéressera en particulier aux bassins versants pour lesquels il est actuellement difficile d’obtenir des prévisions précises, ainsi qu’aux inondations pluviales en milieu urbain.

Renouvellement de la Chaire de recherche du Canada sur le rayonnement quantique micro-onde

Des expériences uniques au monde sont menées dans le cadre de la Chaire de recherche du Canada sur le rayonnement quantique micro-onde du professeur Bertrand Reulet. Créée en 2017, elle voit son financement prolongé jusqu’en 2031, dans l’objectif d’explorer de nouvelles perspectives pour la génération de signaux quantiques aux propriétés tant convoitées.

Dans ce laboratoire de pointe, on fabrique des nanodispositifs, on met en place des outils expérimentaux pour analyser les signaux qu'ils génèrent, développer des approches théoriques pour les comprendre et être en mesure de les prédire. Les recherches du professeur Reulet et de son équipe permettront de réaliser des progrès à la fois dans la science quantique fondamentale et dans son application à l'électronique quantique.

Renouvellement de la Chaire de recherche du Canada en écologie microbienne appliquée

Les communautés microbiennes qui colonisent et interagissent avec les plantes influencent potentiellement leur survie et leur réaction face aux stress croissants, notamment en lien avec les changements climatiques. La Chaire de recherche du Canada en écologie microbienne appliquée de la professeure Isabelle Laforest-Lapointe, qui s’intéresse depuis 2020 aux interactions plantes-microbes, poursuivra ses travaux jusqu’en 2030.

Les recherches de la professeure Laforest-Lapointe et de son équipe contribueront à mieux comprendre les symbioses plantes-microbes dans les villes, les champs agricoles et les forêts, de l'Arctique à l'Antarctique, et à améliorer les technologies de biocontrôle visant à soutenir les fonctions des écosystèmes terrestres.

À propos du fonds Nouvelles Frontières en recherche
Le fonds Nouvelles frontières en recherche soutient des recherches de calibre mondial, interdisciplinaires, à haut risque, à haut rendement, et transformatrices, pouvant donner lieu à des interventions rapides. Le fonds comporte trois volets (Exploration, Transformation, International).

À propos des chaires de recherche du Canada
Depuis 2000, le Programme des chaires de recherche du Canada vise à attirer et retenir les meilleurs talents mondiaux en recherche. En finançant des projets de pointe, il stimule les découvertes majeures dans les domaines de la santé, du génie, des sciences et des sciences humaines.
L’Université de Sherbrooke compte 107 chaires de recherche, dont 40 chaires de recherche du Canada.

Une recherche qui s'élève à la puissance dix!
Ce n'est pas un hasard si l'Université de Sherbrooke se démarque en recherche. Son secret? Le mariage judicieux du partenariat, de la mutualisation et de l'interdisciplinarité, trois forces qui font désormais sa renommée. Apprenez-en plus sur ce qui a propulsé l'UdeS au rang des universités de recherche les plus prolifiques au Canada.


Informations complémentaires