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Journée du livre politique au Québec

Le 1er prix de l’Assemblée nationale décerné à une étudiante de l’UdeS

Fatima Houda-Pepin, première vice-présidente de l'Assemblée nationale a remis le Prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant, à l’étudiante Maude Laplante-Dubé.
Fatima Houda-Pepin, première vice-présidente de l'Assemblée nationale a remis le Prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant, à l’étudiante Maude Laplante-Dubé.
Photo : Collection Assemblée nationale du Québec

Maude Laplante-Dubé, étudiante de 2e cycle en études françaises à l’Université de Sherbrooke, a reçu le 1er prix de l’Assemblée nationale du Québec pour son mémoire de maîtrise Les interventions du gouvernement québécois dans le domaine de l’édition (1978-2004), qu’elle a rédigé sous la direction de la professeure Josée Vincent. Cet honneur, nommé le Prix de la Fondation Jean-Charles-Bonenfant, lui a été remis à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale le 6 avril, à l’occasion de la Journée du livre politique au Québec.

Le prix récompense des mémoires de maîtrise et des thèses de doctorat traitant de sujets liés à la politique québécoise qui se distinguent par la pertinence du sujet abordé, leur originalité et leur valeur scientifique. Il s'agit d'un des nombreux prix remis par le gouvernement du Québec. Offert depuis maintenant huit ans, ce prix est accompagné d'une bourse de 2000 $ et de la Médaille de l'Assemblée nationale; une distinction remise par les députés de l'Assemblée en guise de reconnaissance.

Candidature atypique

Cette année, 10 mémoires ont été soumis au jury. Parmi les travaux en compétition, plusieurs avaient été déposés par des étudiants en études politiques. C’est donc avec beaucoup de fierté que l’étudiante, issue d’un programme d’études françaises, s’est vu attribuer le 1er prix : «Cela avait déjà été une très grande et agréable surprise d'apprendre que j'étais finaliste il y a un mois, dit-elle. En effet, je croyais que d'autres étudiants, en sciences politiques par exemple, avaient bien plus de chance d'être primés que moi. Je n'avais donc pas trop d'attentes au moment du dépôt de ma candidature, en janvier. Obtenir le 1er prix a été une seconde grande et agréable surprise et tout un honneur pour moi! J'avais peine à y croire!»

Modeste, Maude Laplante-Dubé reconnaît davantage dans cette distinction l’appréciation face à un long travail effectué qu’un prix prestigieux attribué pour la qualité des recherches : «Ce prix récompense un travail dans lequel j'ai mis beaucoup d'efforts et de cœur, dit-elle. Rédiger un mémoire est parfois très difficile et on y investit beaucoup de temps et d'énergie. Durant cette période, j'avoue avoir vécu des moments de découragement où la tâche me paraissait insurmontable. Recevoir une telle marque de reconnaissance est très gratifiant et prouve que, malgré les difficultés, le travail et les efforts en valent toujours la peine.»

Sa maîtrise étant aujourd’hui terminée, l’étudiante de la Faculté des lettres et sciences humaines a choisi de poursuivre des études en sciences de l'information avec l’objectif de travailler dans le milieu des bibliothèques. «Mes études en histoire du livre et les recherches que j'ai menées sur les politiques du livre au Québec m’inspirent chaque jour, et la situation des bibliothèques au Québec m’interpelle, dit-elle. C'est pourquoi j'ai décidé de me diriger vers la carrière de bibliothécaire.»

Elle encourage maintenant les futurs étudiants en histoire du livre à poursuivre des recherches liées à l’aspect politique du livre et à soumettre leurs travaux à l’Assemblée nationale.