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Six étudiants en génie de l’UdeS séjourneront au Burkina Faso

Construction d’un centre d’étuvage du riz en Afrique

À compter du 7 septembre jusqu’à la fin du mois de décembre 2008, les membres du Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l’Université de Sherbrooke (GCIUS) se mobiliseront dans la communauté de Bama, au Burkina Faso, afin de réaliser une infrastructure qui servira à l’étuvage du riz.

L’équipe 2008 construira une série de bâtiments d’un étage en béton couvrant une surface d’environ 450 m2. La coopérative de femmes étuveuses de Bama et le comité interprofessionnel du riz du Burkina (CIR-B) bénéficieront de cette initiative qui favorisera la filière de cette graminée. Abandonnée en 1992 par le gouvernement burkinabé pour se plier aux doléances de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, cette céréale nourricière reprendra toute sa place sur le marché national.

La mission 2008

Les membres du GCIUS déploieront leurs expertises en quatre volets : les étudiants en génie civil au nombre de quatre superviseront la construction du bâtiment principal par l’embauche de travailleurs locaux, entre autres, et ils devront amasser tous les matériaux nécessaires (granulat, sable, concassé, etc.) pour la construction.

La région où le projet a pris racine souffre d’une déforestation causée par les étuveuses qui utilisent le bois pour chauffer l’eau servant à la cuisson du riz. D’une part, Stéphanie Lavergne, étudiante en génie biotechnologique, aura comme mission d’améliorer le procédé de l’étuvage du riz. En concevant un four qui utilisera les écorces de riz comme combustible, le GCIUS soulagera la population qui paie le gros prix pour s’en débarrasser. D’autre part, Simon Pelchat, étudiant en génie électrique, supervisera l’aspect électrique de l’édifice, l’un des seuls du village à bénéficier de cette source d’énergie.

Vous pourrez suivre les péripéties de l’édition 2008 en consultant leur site Web (www.gcius.ca) qui sera enrichi d’articles, de photos et de vidéos relatant l’avancement des travaux tout en faisant état des différences culturelles entre le Québec et le Burkina Faso.

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