3^e marche du podium pour le Pont d’acier de l’UdeS

Le club étudiant du Pont d’acier de l’Université de Sherbrooke (PAUS) a offert toute une performance au Cégep de Sherbrooke lors de la sixième édition de la Compétition nationale canadienne de pont d’acier (CNCPA) en s’emparant de la troisième marche du podium au classement final, devancé seulement par l’University of Puerto Rico - Mayagüez Campus (1^er) et l’University of British Columbia (2^e) sur les huit équipes inscrites. « La CNCPA nous offre une expérience en conception et en gestion, de même que l’occasion d’apprendre les procédés de fabrication ainsi que la possibilité de faire du réseautage avec des équipes des autres universités inscrites. On y retrouve du plaisir, du génie et tout un esprit d’équipe », explique avec enthousiasme Yannick Moreau, étudiant au baccalauréat en génie civil.

Les juges évaluent chaque pont d’acier en fonction de l’efficacité structurelle, de la rigidité, de la légèreté, de l’esthétique, de la vitesse de construction et de l’économie du pont d’acier. L’équipe sherbrookoise peut être fière de ses résultats en terminant deuxième pour la rigidité et l’efficacité structurale de leur pont, et en cumulant des troisièmes places pour la légèreté, l’économie de construction, la rapidité de construction et l’estimation des coûts.

Il n’y avait que deux membres actifs au sein du PAUS au début de l’année, les autres personnes ont rejoint l’équipe que tout dernièrement, ce qui est d’autant plus méritoire. « Les diamants se forment sous pression, c’est exactement comme ça que nous nous sentions pour cette conception du pont en acier. Notre ponctualité nous a permis de réussir au-delà de nos espérances », commente Jacob Jodoin, étudiant en génie civil.

Pour démontrer que la délégation sherbrookoise était plus qu’à son aise, elle a dû lancer un avis de recherche pour retrouver Guillaume Drolet quelques minutes avant le début de l’assemblage puisqu’il était introuvable. Très calme de son côté, il était en train de méditer quand il fut repéré. Comme si cette anecdote n’était pas suffisante, l’impressionnant débit vocal de Maxime Tremblay, lors de la présentation orale, en a fait voir de toutes les couleurs aux juges et aux autres équipes anglophones. Tout un contraste par rapport à son compatriote Benjamin Lacroix!

À propos de la CNCPA

Depuis les six dernières années, l’Institut canadien de la construction en acier (ICCA) collabore avec la CNCPA pour reconnaître le talent et la persévérance des futures ingénieures et futurs ingénieurs en génie civil qui investissent beaucoup de leur temps et de leur énergie dans le domaine de l’étude des ponts d’acier. La compétition permet également aux personnes étudiantes en génie d’appliquer les théories et les concepts appris en classe dans le cadre d’un projet stimulant. Pour plusieurs, il s’agit d’une première expérience pratique qui contribue grandement à leur formation.