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6e Journées de la persévérance scolaire du 16 au 20 février

Des histoires de réussite pour inspirer les élèves et les universitaires

Tout l'Estrie se mobilise pour promouvoir la persévérance scolaire.
Tout l'Estrie se mobilise pour promouvoir la persévérance scolaire.
Photo : Université de Sherbrooke

Le Québec gagne chaque fois qu’un jeune choisit de persévérer et de miser sur son avenir. Depuis maintenant six ans, l’Estrie arbore le ruban vert et blanc de la persévérance scolaire durant la 3e semaine de février. Cette année encore, les acteurs du milieu, dont l’Université de Sherbrooke, se mobilisent et mettent en œuvre des activités de reconnaissance et de sensibilisation. Ainsi, la population de l’Estrie affirme fièrement haut et fort que «La persévérance scolaire, c’est l’affaire de tous, tous les jours!».

Entendre des témoignages inspirants

Annick Lavallée est mère de famille et étudiante en pharmacologie; elle a fait un retour aux études récemment. Excellent joueur de football, Francis Lapointe a surmonté plusieurs difficultés académiques dans son programme en kinésiologie. Jean-François Nadeau revient sur les bancs d'école après quatre ans d'arrêt. Étudiant en biologie, il a eu dû composer avec des difficultés académiques et une situation financière précaire avant de débuter son parcours universitaire.Qu'ont en commun ces trois étudiants de l'Université de Sherbrooke? Ils ont démontré beaucoup de persévérance dans des situations parfois très exigeantes, puisque leurs études sont une priorité. Dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire, toute la communauté universitaire était invitée à entendre leur expérience et leur discours inspirants, le mardi 17 février de 12 h à 13 h, à l'Agora du Carrefour de l'information.

Les stagiaires en enseignement se mobilisent

Qu’est-ce que ça prend pour réussir? Qu’est-ce qui nous motive à persévérer? Voilà le type de questions qu’aborderont plusieurs stagiaires en enseignement de l’Université de Sherbrooke dans leur classe lors des journées de la persévérance scolaire. Les stagiaires de l’UdeS sont effectivement invités à entreprendre une discussion sur la persévérance avec leurs élèves, pour un échange authentique et convivial. Que l’on soit au secondaire, à l’Université ou sur le marché du travail, il faut souvent les mêmes compétences pour persévérer et atteindre ses objectifs. C’est le message porteur que transmettront les stagiaires dans les établissements secondaires qu’ils fréquentent.

L’Université au cœur de la réussite

À l’UdeS, la persévérance est encouragée par une série d’initiatives et de mesures d’appui à la réussite étudiante, dans les facultés comme dans les services, et ce tout au long du parcours étudiant. La mise en place des cours Réussir et le site Internet Ça va? proposent entre autres différents outils, conseils et ressources destinés à soutenir les étudiantes et étudiants.

En plus d’avoir à cœur la réussite de ses étudiants, l’Université compte une communauté de chercheuses et chercheurs qui s’activent sur le terrain, afin de bien cerner des enjeux liés à la persévérance chez les élèves du primaire et du secondaire. Des chaires de recherche, en lien avec le décrochage scolaire, sont bien implantées à l'UdeS, soit a Chaire de recherche sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez le jeune enfant de même que la Chaire de recherche de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke sur l'engagement, la persévérance et la réussite des élèves. Une vidéo de la série Regards croisés sur la recherche met d'ailleurs en lumière cette collaboration exceptionnelle pour la persévérance scolaire.

La diplomation toujours à la hausse

L’Université est également une partenaire privilégiée de la Table estrienne de concertation interordres en éducation (TECIÉ) pour contrer le décrochage scolaire et augmenter la diplomation des jeunes estriens. La vice-rectrice aux études, Lucie Laflamme, la copréside d’ailleurs. Les actions de la TECIÉ se sont particulièrement intensifiées au cours des dernières années, puisqu’elle s’est dotée d’un plan de mobilisation et d’action audacieux identifiant notamment quatre cibles à atteindre d’ici 2016. Déjà, les efforts portent fruit, car la diplomation des jeunes Estriens est toujours à la hausse depuis 2009, passant de 67,5 % à 74,2 % en 2013. La cible de 77 % pour 2016 reste dans la mire!


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