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5es Rencontres scientifiques universitaires Sherbrooke-Montpellier

Des collaborations France-Québec à l'unisson

Du 10 au 12 juin, près de 200 chercheurs, étudiants et dignitaires montpelliérains et sherbrookois se réuniront à l’UdeS.
Du 10 au 12 juin, près de 200 chercheurs, étudiants et dignitaires montpelliérains et sherbrookois se réuniront à l’UdeS.
Photo : Université de Sherbrooke

À première vue, on se questionne : que peuvent bien avoir en commun Sherbrooke et Montpellier située dans le Midi de la France? « Les deux possèdent de grandes affinités, avec chacune une importante présence des établissements universitaires sur leur territoire, précise Jocelyne Faucher, vice-rectrice aux relations internationales. Elles misent sur l'innovation et contribuent au premier chef à une économie axée sur le savoir, par la recherche universitaire, la création et l’innovation dans plusieurs domaines.  Bref, elles peuvent apprendre l’une de l’autre et ainsi grandir pour aller encore plus loin! »

Et c’est dans cette optique de réciprocité et d’échange qu’ont lieu les Rencontres scientifiques universitaires Sherbrooke-Montpellier depuis 10 ans, sur une base biannuelle. Du 10 au 12 juin, près de 200 chercheurs, étudiants et dignitaires montpelliérains et sherbrookois se réuniront à l’UdeS, afin de renforcer et de développer des projets de recherche et de formation conjoints, notamment aux études supérieures.

Dans le cadre de ces 5es Rencontres, une trentaine de colloques, séminaires et réunions de travail permettront d'aborder de nombreux thèmes de recherche, comme la frontière du droit public et du droit privé; les mutations de l’autorité; la géographie et l’aménagement; le comportement des matériaux et structures; ou encore la génomique fonctionnelle. Trois journées de coopération bien remplies qui engagent la participation de toutes les facultés.

Au fil des années, une grande complicité et des liens forts se sont établis, donnant lieu à des collaborations concrètes et fructueuses. Avec l’Université de Montpellier, par exemple, des programmes de double diplomation ont vu le jour, à la maîtrise en environnement, en droit de la santé ainsi qu’en Common law et droit transnational. De nombreuses cotutelles de thèse ont été développées, notamment en droit, en biologie, en histoire et en éducation. Dans le domaine de la médecine, les universités ont mis sur pied des stages pour les étudiants au niveau pré-doctoral, au niveau de moniteur clinique (fellow) ainsi qu’à la maîtrise et au doctorat.

De part et d’autre de l’Atlantique

La relation privilégiée entre les deux régions a grandement évolué depuis les toutes premières rencontres scientifiques Sherbrooke-Montpellier, tenues en 2006. L’UdeS accueillait alors 38 participants de la région de Montpellier et du Languedoc-Roussillon dans le cadre de sept colloques.

Cette année, plus de 80 délégués traverseront l’Atlantique, en provenance de l’Université  de Montpellier, Paul-Valéry Montpellier, de Nîmes et de Perpignan ainsi que de l’École nationale supérieure de chimie de Montpellier et de l’École des Mines d’Alès.

Signé en 2013,  un nouvel accord stratégique, nommé l’Alliance Montpellier-Sherbrooke Plus (AMS+), est le témoin de la synergie qui évolue depuis vingt ans entre les universités, les villes et leurs partenaires. « D’abord spontanées et centrées sur nos communautés d’intérêt, les ententes ont cheminé et se sont multipliées à mesure que nous resserrions nos liens, au fil des nombreux projets de collaboration », souligne la vice-rectrice Faucher.


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