Un colloque international sur Charles De Koninck
Un succès marqué par le dialogue et le rayonnement
Les 1, 2 et 3 octobre derniers, la Faculté de droit de l’Université Laval a accueilli un colloque d’envergure consacré à l’héritage de Charles De Koninck, penseur majeur du bien commun dont l’influence intellectuelle se répercute encore dans les débats constitutionnels contemporains.
Organisé par le professeur Kevin Bouchard (Université Laval) et le professeur Maxime St-Hilaire (Université de Sherbrooke), l’événement a rassemblé des experts de renom du Québec, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie et de l’Angleterre. La diversité et la qualité des interventions ont confirmé le rayonnement international de cet important moment de réflexion, qui a donné lieu à des échanges riches et stimulants.
« Le colloque nous a permis d’examiner notre histoire constitutionnelle et intellectuelle et de replacer les discussions constitutionnelles actuelles dans un temps plus long. L’étude de l’œuvre de Charles De Koninck nous a rappelé la nécessité d’inscrire la réflexion juridique dans l’horizon d’une raison pratique, prudente, attentive au contexte particulier d’une communauté où peuvent s’épanouir ses membres », souligne Kevin Bouchard, professeur agrégé à la Faculté de droit de l’Université Laval.
Un dialogue entre philosophie, droit et société
Le colloque s’est déployé en deux grands volets: l’un philosophique et général, l’autre politique et centré sur la place et l’avenir du Québec dans la fédération canadienne. Cette approche a permis de croiser perspectives théoriques, historiques et contemporaines, permettant aux conférencières et conférenciers de partager leurs visions et de réfléchir à la façon dont les idées de Charles De Koninck peuvent nourrir les débats constitutionnels actuels.
« Nous avions conçu un programme cohérent sur deux grands axes, l’un philosophique, l’autre constitutionnel, chacun se déployant en deux grands moments, celui du contexte historique et celui de la réception et du potentiel de réactualisation de l’œuvre politique et constitutionnelle de Charles De Koninck. J’ai l’impression que cela a contribué à la qualité du résultat, celle des interventions, certes, mais aussi de la cohésion de l’ensemble. De manière plus fondamentale, l’esprit qui a présidé à cette activité, ni hagiographique ni militante mais savante, fut celui de la fréquentation critique interrompue des grandes œuvres d’une tradition intellectuelle et d’une culture nationale ayant acquis un minimum de maturité », explique Maxime St-Hilaire, professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.
Un succès qui rejaillit sur toute la communauté
Avec la participation de chercheurs, de praticiens et d’étudiants provenant d’horizons variés, le colloque a non seulement confirmé l’importance de revisiter les grandes figures intellectuelles québécoises, mais aussi mis en lumière la capacité de la Faculté de droit de l’Université Laval à rassembler des voix d’ici et d’ailleurs autour d’enjeux de société fondamentaux.
La Faculté de droit, en collaboration avec celle de l’Université de Sherbrooke, se réjouit de la réussite de cette initiative, qui conjugue héritage et innovation, réflexion critique et défis contemporains.