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Prix d’excellence de l’APDQ

William Guay et Laurence Ricard récompensés

William Guay  et Laurence Ricard 

William Guay  et Laurence Ricard 


Photo : LinkedIn

William Guay, diplômé de la Faculté de droit, et Laurence Ricard, chercheuse et stagiaire postdoctorale à la Faculté de droit, ont été honorés par l'Association des professeures et professeurs de droit du Québec (APDQ). William Guay a remporté le prix du meilleur mémoire de maîtrise en droit, accompagné d’une bourse 1 500 $, tandis que Laurence Ricard s'est vu décerner le prix de la meilleure thèse de doctorat en droit, avec une bourse de 2 500 $. Ces prix sont remis annuellement par l'APDQ, et le jury est composé d’un membre de chacune des six universités participantes de l’Association.

William Guay

Prix du meilleur mémoire de maîtrise en droit

C’est pour son mémoire intitulé La responsabilité civile de l’intelligence artificielle : l’hypothèse d’un « fait générateur de responsabilité de gouvernance » que William Guay a remporté le prix du meilleur mémoire de maîtrise en droit.

Réalisé sous la codirection des professeurs Stéphane Bernatchez et Charles-Étienne Daniel (Université de Sherbrooke), ce mémoire trace les grandes lignes de la relation qu’entretient la responsabilité civile avec ces normes de soft law et offre une relecture processuelle du droit de la gouvernance.

La soft law est une piste de solution intéressante pour la résolution de la problématique de la responsabilité civile de l’intelligence artificielle. Elle offre une précision souple et contextuelle des régimes de la responsabilité civile, ce qui permet de les revaloriser sans passer par une réforme législative.

Laurence Ricard

Prix de la meilleure thèse de doctorat en droit

Pour sa thèse intitulée Fostering Recognition: A Philosophical Critique of Anglo-American Child Protection Law, Laurence Ricard a pour sa part remporté le prix de la meilleure thèse de doctorat en droit.

Réalisée sous la direction du professeur Robert Leckey (Université McGill), cette thèse est une étude philosophique des systèmes anglo-américains de protection de la jeunesse à travers le prisme d’une approche de la reconnaissance. Elle défend l’argument selon lequel le droit est fondé sur une conception libérale de l’autonomie personnelle et des relations familiales. En droit, la relation entre un parent et un enfant est décrite uniquement en termes de droits et de responsabilités. Par contraste, l’intervention sociale se fonde sur une conception plus nuancée de la personne, informée par la recherche en psychologie et en travail social.

La thèse fait la démonstration que la théorie de la reconnaissance offre un cadre conceptuel fécond pour analyser les limites du cadre juridique de la protection de la jeunesse. Une lecture originale de la théorie de la reconnaissance y est suggérée, proposée comme une théorie juridique critique offrant une alternative aux théories relationnelles du droit. Cette dernière est employée pour développer une critique du droit substantif autant que procédural de la jeunesse.

Par ailleurs, Laurence Ricard a également remporté le prix annuel de la Northeastern Association of Graduate Schools pour sa thèse de doctorat. Le prix couvrait toutes les disciplines des arts et humanités des institutions membres de l'association, pour les thèses publiées dans les trois dernières années.


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