La Faculté récidive avec une expérience unique

La 4^e édition du Palais de justice universitaire, qui s’est tenue au palais de justice de Sherbrooke le samedi 22 mars dernier, a encore une fois permis aux personnes étudiantes de vivre une expérience immersive et exclusive. Plus de 75 jeunes juristes ont ainsi pu goûter, d’une manière aussi réaliste que formatrice, à l'une des formes que pourrait prendre leur future carrière.

Comme toujours, la communauté juridique a répondu à l’appel avec une grande générosité. L’engagement des juges, des chargés et chargées de cours et de toutes les personnes qui collaborent de près ou de loin à l’organisation de la journée est incroyable. « Il est remarquable de constater le dévouement et la disponibilité de tout le monde; la Faculté en est extrêmement reconnaissante », souligne M^e Jessie Courteau, coordonnatrice de l’apprentissage expérientiel à la Faculté.

Présidés pour la plupart par de véritables juges de la Cour du Québec, de la Cour supérieure et de la Cour d’appel, une douzaine de procès se sont succédé au fil de la journée. Cette extraordinaire collaboration avec la communauté juridique confère vraiment un caractère officiel à l’événement. Une touche presque solennelle qui marque à coup sûr les personnes étudiantes qui ont le privilège d’y participer.

Sans surprise, la collaboration interfacultaire des éditions précédentes s’est poursuivie cette année, notamment à travers un procès avec preuve par expertise organisé avec la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS), dans le cadre duquel des médecins résidents du Service d’obstétrique-gynécologie ont témoigné comme experts.

S’est ajouté un procès spécial en matière de propriété intellectuelle, exceptionnellement co-présidé par le juge Louis Marquis, ancien doyen de la Faculté, et par le professeur Georges Azzaria (Université Laval), spécialiste du droit d’auteur. Le procès opposait le professeur Maxime St-Hilaire, incarnant un artiste à l’approche singulière, et l’artiste Adam Basanta, dont le travail pose de nombreuses questions juridiques en matière de droit d'auteur et d'intelligence artificielle. L’intervention d’Adam Basanta dans ce procès simulé original s’inscrivait dans le cadre de la résidence de l’artiste, un projet facultaire mené conjointement avec le centre d’exploration artistique Sporobole.

Le Palais de justice universitaire est devenu une activité phare qui s’intègre parfaitement à la formation de pointe que la Faculté offre et qu'elle s’efforce constamment d’améliorer. Et c’est un privilège pour nos étudiantes et nos étudiants de vivre une telle expérience.

Pre Véronique Fortin, vice-doyenne à l'apprentissage expérientiel et aux relations avec la collectivité

La Faculté tient à remercier le CAIJ, le ministère de la Justice et toutes les personnes qui ont contribué à faire de cette journée un grand succès. Forte des retombées positives du Palais de justice universitaire, elle se réjouit déjà de la tenue d’une 5^e édition en 2026. On ne change pas une recette gagnante!