Aller au contenu

Jour de la Terre

Des gestes simples, des sourires durables : l'engagement quotidien pour un avenir meilleur

Des membres de la communauté UdeS ayant parcouru le contenu de la plateforme S'informer et agir partagent les gestes qu’ils posent chaque jour pour un avenir durable.
Des membres de la communauté UdeS ayant parcouru le contenu de la plateforme S'informer et agir partagent les gestes qu’ils posent chaque jour pour un avenir durable.
Photo : Michel Caron - UdeS

Faire le choix d'agir pour un avenir plus respectueux de l’environnement n’est pas toujours simple, mais certains membres de la communauté agissent au quotidien, un petit geste à la fois, avec la conviction que chaque effort compte. En ce Jour de la Terre, célébrons leur engagement et leur optimisme, en misant sur le progrès collectif plutôt que la perfection.

Découvrez des personnes engagées de la communauté UdeS qui, par leurs choix et habitudes, agissent en faveur du développement durable tout en améliorant leur qualité de vie, et s'engagent à progresser tranquillement chaque année. Après tout, chaque action positive est un gain, et non un sacrifice.

Le trèfle plutôt que l’herbe : moins d'entretien, plus de biodiversité!

Étudiant au certificat en administration des affaires et au microprogramme de 1er cycle en écoresponsabilité, Benjamin Rancourt nourrit une grande curiosité pour élargir constamment ses connaissances dans ce domaine. Il souhaite mettre ces acquis à profit, notamment dans le cadre de son entreprise personnelle, où l'intégration de pratiques durables joue un rôle clé.

Au quotidien, il adopte une approche axée sur l’adaptation et les gains, plutôt que sur le sacrifice, notamment dans l'aménagement de son jardin. Au lieu d'un gazon conventionnel, il a choisi de planter du trèfle sur son terrain. « Ça reste vert toute l'année, on tond beaucoup moins souvent et, surtout, on donne un coup de pouce aux insectes pollinisateurs », souligne-t-il.

Benjamin Rancourt, étudiant à l'École de gestion et au CUFE
Benjamin Rancourt, étudiant à l'École de gestion et au CUFE
Photo : Michel Caron - UdeS

Son fils Timothé commence à s'intéresser aux plantes et aux insectes qui visitent leur cour, ce qui lui permet de le sensibiliser très tôt à l'importance de la biodiversité.

« Il adore voir les papillons et les abeilles qui viennent butiner. On a l'impression d'offrir un petit refuge à un écosystème entier. »

Privilégier l’autobus et doser sa consommation pour un quotidien simplifié

Pour Marie Mondor, chaque geste est une occasion de simplifier son quotidien tout en restant fidèle à ses valeurs. Étudiante en 3e année du baccalauréat en études de l'environnement, elle applique cette philosophie dans ses choix de tous les jours. « Au quotidien, je marche pour venir à l’université et je prends l’autobus autant que possible. Quand je quitte Sherbrooke, je privilégie le covoiturage. » Contrairement à l’idée reçue que les transports en commun sont une contrainte, elle y voit des avantages. « L’hiver, le fait de ne pas avoir à déneiger ni réchauffer une voiture apporte un réel confort » Elle apprécie aussi l’aspect social du transport en commun. « On croise des gens, on sort de notre bulle individuelle. Ça nous ouvre aux différentes réalités et nous fait prendre conscience qu’on n’est pas seuls, qu’on fait partie d’un tout. »

Marie Mondor, étudiante en 3e année du baccalauréat en études de l'environnement
Marie Mondor, étudiante en 3e année du baccalauréat en études de l'environnement
Photo : Michel Caron - UdeS

Au-delà de la mobilité, Marie a aussi adopté un mode de vie axé sur la déconsommation. Elle essaie d’acheter le strict nécessaire et privilégie les biens d'occasion. Pour elle, cet engagement va bien au-delà d’un simple geste écologique. Consommer moins, c’est économiser… mais aussi réduire la charge mentale :

L’économie que je fais en limitant ma consommation me permet d’investir dans des expériences plutôt que des objets. En plus, moins on possède d’objets, moins on passe de temps à les entretenir! Ça libère de l’espace physique, mais aussi mental.

5 km à vélo : une balade quotidienne qui fait du bien

Pour Stéphane Brault, l’important est d’agir de manière simple et agréable, en alliant plaisir et bien-être. Préposé à la gestion des locaux et des laboratoires à la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Stéphane mise sur le transport actif pour se rendre au travail. « J’habite à 5 km du Campus de Longueuil, alors j’utilise une belle piste cyclable le long du fleuve. Mon vélo fonctionne à la force de mes mollets, pas électrique! » Son trajet quotidien, qu'il voit comme une balade, lui permet de faire de l'exercice tout en profitant du paysage. « Je ne suis pas un sportif de haut niveau, mais j’y vais à mon rythme et je m’assure d’être bien habillé quand la météo est moins clémente. »

Stéphane Brault, employé à la Faculté de médecine et des sciences de la santé au Campus de Longueuil
Stéphane Brault, employé à la Faculté de médecine et des sciences de la santé au Campus de Longueuil
Photo : Michel Caron - UdeS

Stéphane voit dans cette routine un double bénéfice : pour sa santé physique et mentale, mais aussi pour la planète.

C’est agréable de prendre un chemin loin du bruit du trafic et de l’autoroute. J’arrive au travail plus détendu, l’esprit clair et bien réveillé.

Une approche réaliste et sans culpabilité

Toutes ces actions s’inscrivent dans une démarche où chaque effort est perçu comme un gain, sans culpabilité ni pression. Jean-Nicolas Côté, chargé de cours au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE) et spécialiste en géomatique appliquée, changement climatique et santé publique, partage cette vision pragmatique. Selon lui, il ne s'agit pas de prôner le sacrifice, mais plutôt de revoir nos priorités afin de leur donner du sens.

Jean-Nicolas Côté, chargé de cours au CUFE et spécialiste en géomatique appliquée, changement climatique et santé publique
Jean-Nicolas Côté, chargé de cours au CUFE et spécialiste en géomatique appliquée, changement climatique et santé publique
Photo : Michel Caron - UdeS

Souvent, on présente l’action climatique comme un renoncement. Mais si on regarde la science du bonheur, on réalise que l’accumulation de biens matériels ne rend pas plus heureux. À l’inverse, les connexions sociales et un mode de vie plus simple apportent davantage de bien-être. Il faut donc voir ces changements comme une optimisation de notre propre bonheur, et non comme une perte.

Pour Jean-Nicolas, ce qu’il faut avant tout, c’est donner aux gens les outils et les ressources nécessaires pour agir. Une université qui se positionne comme une leader en développement durable a la responsabilité de faciliter la tâche à sa communauté, en l’informant adéquatement et en lui donnant les moyens de passer à l’action.

« Au-delà de cette responsabilité institutionnelle, il ne faut pas oublier le rôle clé des étudiantes, étudiants, chercheuses et chercheurs en environnement ou dans des domaines connexes. Grâce au temps, aux connaissances et aux ressources dont ils disposent, ils sont en mesure de contribuer concrètement à la transition écologique et de soutenir plus largement la société », ajoute-t-il. « L’institution, tout comme les experts de l’Université de Sherbrooke, peut être fière d’assumer ce rôle de leader, de partager ces outils et de montrer la voie. Si nous ne le faisons pas, qui le fera? »

Un outil pour amorcer ou renforcer votre engagement pour le climat

Lancée le 19 février, la plateforme S’informer et agir en faveur du développement durable vise à aider la communauté UdeS à mieux comprendre le développement durable, à évaluer son empreinte carbone et à poser des actions concrètes adaptées à son quotidien. Plusieurs personnes, dont Benjamin, Marie et Stéphane, ont parcouru le contenu de la plateforme, et se sont même engagées à améliorer leur impact environnemental!

Selon Marie, la plateforme « résume bien l’essentiel du développement durable à l’université et ouvre la réflexion sur différents volets ». Selon elle, l'un des principaux obstacles à l'action est le manque d'information claire.

Benjamin l’a aussi explorée et rejoint le point de vue de Marie. « Il n’est pas toujours facile de savoir quel choix est le meilleur pour l’environnement, surtout face aux informations contradictoires. Mais quand on comprend mieux son impact, c’est plus facile d’agir. »

De son côté, Stéphane a notamment testé le calculateur d’empreinte carbone proposé sur l’outil en ligne. « J’avais déjà calculé mon empreinte avec un autre outil auparavant. Ayant un point de comparaison, c’était intéressant de refaire l’exercice via la plateforme et de constater l'impact concret de mes choix. »

Vous souhaitez vous aussi amorcer ou valoriser votre engagement en faveur du climat? Rendez-vous sur la plateforme S’informer et agir en faveur du développement durable.


L’action pour le développement durable vous tient à cœur? Joignez-vous au Réseau Fiers d’être verts et devenez une force de changement dans votre milieu!

Concours S’informer et agir pour le climat du printemps – Les personnes gagnantes sont...
Merci à toutes les personnes ayant visité la plateforme! Félicitations notamment à Audrey Boucher-Genesse et Mathieu Nicole, les personnes gagnantes du tirage.


Informations complémentaires