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Première édition du Printemps des Passeurs

L’éveil social au cœur de la littérature

Les professeurs Martin Lépine et Olivier Dezutter accompagnés de Léonie Villeneuve, étudiante, Caroline Merola, auteure-illustratrice, et Marie-Hélène Marcoux, conseillère pédagogique, lors de la table ronde : Passeurs de lecture et visites d’écrivaines et d'écrivains : l’art de créer des « Rencontres » autour de la littérature.
Les professeurs Martin Lépine et Olivier Dezutter accompagnés de Léonie Villeneuve, étudiante, Caroline Merola, auteure-illustratrice, et Marie-Hélène Marcoux, conseillère pédagogique, lors de la table ronde : Passeurs de lecture et visites d’écrivaines et d'écrivains : l’art de créer des « Rencontres » autour de la littérature.
Photo : Michel Caron UdeS

Le 18 mars dernier, plus de 100 passionnées et passionnés de littérature se sont réunis à Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke pour assister à la toute première édition du Printemps des Passeurs. Issu de la collaboration entre le Salon du livre de l’Estrie, le programme Passeurs culturels de la Faculté d’éducation et la Coopérative de l’UdeS, cet évènement vise à propager le goût de la lecture, à alimenter la réflexion et à mettre en lumière le rôle central de la littérature dans notre société.

Avec le soutien financier du Secrétariat à la jeunesse du Québec, le Printemps des Passeurs a rassemblé une communauté de divers horizons, dont des étudiantes et des étudiants, ainsi que des membres du corps professoral ou professionnel de l’UdeS et du Cégep de Sherbrooke en plus du grand public, autour d’une série de tables rondes. En parallèle des échanges, la Coopérative de l’UdeS proposait une sélection d’ouvrages des autrices et auteurs invités en plus de séances de dédicaces. La journée s’est conclue par un 5 à 7 convivial.

Dans une volonté d’aller à la rencontre de la communauté étudiante des deux universités sherbrookoises, le Salon du livre de l’Estrie s’est associé au Printemps des Passeurs afin d’élargir son public jeune adulte et d’ouvrir ses portes à celles et ceux qui désirent poursuivre leur expérience de lecture, la bonifier ou l'amorcer. De plus, le Printemps des Passeurs s’inscrit dans un geste médiateur qui, nous l’espérons, rendra la lecture de plus en plus accessible à toutes et à tous.

Véronique Marcotte, coordonnatrice à la programmation du Salon du livre de l’Estrie

Le comité organisateur de l’évènement regroupant : du Salon du livre de l’Estrie, Sarah Baril-Bergeron, adjointe aux opérations, Véronique Marcotte, coordonnatrice à la programmation et Bernard Gilbert, directeur général; de la Faculté d’éducation, Judith Marcil-Levert, adjointe au vice-décanat à la formation et Matthieu Petit, vice-doyen à la formation; de la Coopérative de l’Université de Sherbrooke, David Marchand, directeur des opérations, division librairie.
Le comité organisateur de l’évènement regroupant : du Salon du livre de l’Estrie, Sarah Baril-Bergeron, adjointe aux opérations, Véronique Marcotte, coordonnatrice à la programmation et Bernard Gilbert, directeur général; de la Faculté d’éducation, Judith Marcil-Levert, adjointe au vice-décanat à la formation et Matthieu Petit, vice-doyen à la formation; de la Coopérative de l’Université de Sherbrooke, David Marchand, directeur des opérations, division librairie.
Photo : Michel Caron UdeS

Une journée rythmée par des échanges enrichissants

Sous le thème « La littérature au cœur de l'éveil social », six tables rondes ont ponctué la journée, réunissant des personnes autrices, illustratrices, enseignantes, chercheuses et étudiantes. De l’apport de la littérature dans les luttes environnementales aux récits féministes contemporains, en passant par la bande dessinée et les œuvres documentaires jeunesse, les discussions ont souligné le pouvoir des livres pour susciter la réflexion et le changement sociétal.

Tout au long de la journée, des conversations émanait l’inquiétude collective actuelle suscitée par le contexte sociopolitique mondial. Les panélistes étaient cependant plutôt unanimes et optimistes : la littérature, dans toute sa diversité, fait œuvre utile et demeure un symbole de résistance.

Je pense qu’un évènement comme le Printemps des Passeurs apporte non seulement une belle visibilité à l’UdeS, au Salon du livre de l’Estrie et à la Coopérative vis-à-vis du grand public, tout en s’alignant sur nos missions respectives, mais que cette célébration du livre, dans sa capacité à tisser des liens, est plus nécessaire que jamais aujourd’hui. L’acte de lecture nous permet de faire nôtres les témoignages, les histoires, les images, les réflexions et les savoirs des autres et nous rend par le fait même plus humains. C’est cette valeur formidable du livre qui se devait d’être soulignée et exprimée ici sur notre campus par le biais d’une aussi belle journée ouverte à tous.

David Marchand, directeur des opérations, division librairie, Coopérative de l’UdeS

Parmi les panélistes invités figuraient les autrices Dominique Scali (Les marins ne savent pas nager), Caroline Merola (Histoires fantastiques et peut-être vraies), Natalie-Ann Roy (Jouissive), Josiane Cossette (Raccommodements raisonnables) et les auteurs Simon Paré-Poupart (Ordures), Christian Guay-Poliquin (Le poids de la neige) et Keelan Young (Pots cassés). Les professeurs Olivier Dezutter (éducation), Martin Lépine (éducation) et Olivier Robin (génie), et les professeures Claudine Sauvageau (éducation) et Isabelle Boisclair (lettres et sciences humaines) ont également partagé leur expertise respective. D’autres experts et expertes ont aussi participé aux échanges, notamment Pierre Morency (Défi Polyteck), Marie-Hélène Marcoux (projet Passeurs de lecture) et Bruno Lemieux (Cégep de Sherbrooke, Prix littéraire des Collégiens·nes).

La voix étudiante au cœur des échanges

Chaque table ronde mettait aussi en avant le point de vue étudiant en intégrant des personnes de divers horizons académiques. Léonie Villeneuve (baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire, UdeS), Marie-Céleste Poulin (baccalauréat en littérature, UdeS), Mélodie Vaillancourt (participante au Prix littéraire des Collégiens·nes, Cégep de Sherbrooke), Alexia Leblanc-Belval (maitrise en littérature, UdeS), Alitzel Lopez Sanchez (doctorat en informatique, UdeS) et Mélissa Dumouchel (doctorat en éducation, UdeS) ont ainsi pris part aux échanges, enrichissant les discussions de leurs perspectives variées et multigénérationnelles.

Un tel évènement est en lien direct avec le programme de Passeurs culturels de la Faculté d'éducation et contribue à enrichir l’expérience de formation. Comme vice-doyen à la formation, mon souhait est que le Printemps des Passeurs devienne un rendez-vous annuel et interfacultaire, afin que le personnel enseignant et les personnes étudiantes de tous nos programmes et des autres facultés y adhèrent.

Matthieu Petit, vice-doyen à la formation de la Faculté d’éducation

Vers une prochaine édition?

Dans l’attente de la confirmation d’une deuxième édition de l’évènement en 2026, les personnes étudiantes des universités et cégeps québécois sont invitées à poursuivre les discussions amorcées grâce au concours le Printemps des Essayistes, une initiative visant à encourager la rédaction d’essais sur des enjeux sociaux actuels. La littérature, plus que jamais, s'affirme comme un moteur de réflexion et de changement!

Printemps des Essayistes – Concours d’essai engagé.

Vous étudiez au collégial ou à l’université au Québec et vous désirez prendre la parole? Ce nouveau concours est pour vous!

Ouverture du concours :
18 mars 2025
Fermeture :
30 juin 2025
Consignes et règlements


Informations complémentaires