Les 2 000 perles de verre de Pointe-à-Callière : l’échange au cœur de l’histoire
- Date :
- Cet événement est passé.
- Type :
- Conférences et séminaires
- Lieu :
- Salle multimédia, Pointe-à-Callière (350, place Royale), Montréal
- Coût :
- Divers tarifs
Description :
Quand de menus objets racontent la grande histoire de Montréal : explorer la culture, la mode et les échanges par l’étude des perles de verre
Derrière de simples perles de verre se cache une fascinante histoire de mode, de préférences culturelles et d’échanges entre les premiers colons français et les peuples autochtones. Importés d’Europe dès le XVIIe siècle, ces menus objets renferment des données cruciales, dissimulées derrière leur apparente banalité. Pour les faire parler, il suffit de savoir comment les aborder : couleurs, formes, observations au microscope, et quelques touches de science. Tout comme les scientifiques des séries télévisées peuvent révéler d’infimes détails, les perles de verre racontent, sous l’œil des archéologues, l’histoire des voyages transatlantiques, des liens entre colons français et populations autochtones, et de la vie quotidienne à Montréal. Plus précisément, nous aborderons les débuts de Ville-Marie et la place essentielle qu’ont occupée ces objets dans les dynamiques culturelles et économiques de l’époque.
Un véritable voyage au cœur des premiers échanges transatlantiques.
Adelphine Bonneau est professeure adjointe à l’Université de Sherbrooke, où elle détient un poste bifacultaire partagé entre le Département de chimie et le Département d’histoire. Cette double appartenance souligne son profil atypique, puisqu’elle est à la fois archéologue et archéomètre, c’est-à-dire une scientifique des matériaux archéologiques. Ses travaux de recherche se concentrent sur l’étude et la datation des artefacts et des matériaux colorés du passé, notamment les perles de verre. Ses projets l’ont mené à étudier ces menus objets au Québec mais également dans les Caraïbes, en Europe, et en Afrique dans des contextes très variés : cimetières, habitations, ateliers de production, épaves, repères de pirates.
Vincent Delmas est archéologue terrestre et subaquatique. Titulaire d'une maîtrise en histoire de l’Université de Nice et d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Montréal, il a orienté ses recherches sur l’identité culturelle des Basques dans le Saint-Laurent entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Ses interventions archéologiques l’ont mené à travailler sur des sites terrestres et subaquatiques variés au Québec, en Colombie-Britannique, au Labrador et en Croatie. Il collabore régulièrement avec des institutions telles que Pointe-à-Callière, Parcs Canada et le Smithsonian Institute. Passionné par l’histoire matérielle et la transmission des savoirs, il conjugue recherche, gestion de projet et vulgarisation scientifique. En 2025, il entreprend un nouveau doctorat en histoire à l’Université de Sherbrooke, sous la codirection d’Adelphine Bonneau, portant sur les perles de verre dans le contexte colonial montréalais.
Derrière de simples perles de verre se cache une fascinante histoire de mode, de préférences culturelles et d’échanges entre les premiers colons français et les peuples autochtones. Importés d’Europe dès le XVIIe siècle, ces menus objets renferment des données cruciales, dissimulées derrière leur apparente banalité. Pour les faire parler, il suffit de savoir comment les aborder : couleurs, formes, observations au microscope, et quelques touches de science. Tout comme les scientifiques des séries télévisées peuvent révéler d’infimes détails, les perles de verre racontent, sous l’œil des archéologues, l’histoire des voyages transatlantiques, des liens entre colons français et populations autochtones, et de la vie quotidienne à Montréal. Plus précisément, nous aborderons les débuts de Ville-Marie et la place essentielle qu’ont occupée ces objets dans les dynamiques culturelles et économiques de l’époque.
Un véritable voyage au cœur des premiers échanges transatlantiques.
Adelphine Bonneau est professeure adjointe à l’Université de Sherbrooke, où elle détient un poste bifacultaire partagé entre le Département de chimie et le Département d’histoire. Cette double appartenance souligne son profil atypique, puisqu’elle est à la fois archéologue et archéomètre, c’est-à-dire une scientifique des matériaux archéologiques. Ses travaux de recherche se concentrent sur l’étude et la datation des artefacts et des matériaux colorés du passé, notamment les perles de verre. Ses projets l’ont mené à étudier ces menus objets au Québec mais également dans les Caraïbes, en Europe, et en Afrique dans des contextes très variés : cimetières, habitations, ateliers de production, épaves, repères de pirates.
Vincent Delmas est archéologue terrestre et subaquatique. Titulaire d'une maîtrise en histoire de l’Université de Nice et d’un doctorat en anthropologie de l’Université de Montréal, il a orienté ses recherches sur l’identité culturelle des Basques dans le Saint-Laurent entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Ses interventions archéologiques l’ont mené à travailler sur des sites terrestres et subaquatiques variés au Québec, en Colombie-Britannique, au Labrador et en Croatie. Il collabore régulièrement avec des institutions telles que Pointe-à-Callière, Parcs Canada et le Smithsonian Institute. Passionné par l’histoire matérielle et la transmission des savoirs, il conjugue recherche, gestion de projet et vulgarisation scientifique. En 2025, il entreprend un nouveau doctorat en histoire à l’Université de Sherbrooke, sous la codirection d’Adelphine Bonneau, portant sur les perles de verre dans le contexte colonial montréalais.