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Les Ballets Jazz de Montréal au Centre culturel

Chorégraphies sous haute tension

Kosmos
Kosmos

Les Ballets Jazz de Montréal sont de retour au Centre culturel pour une expérience unique. Un rendez-vous en trois temps sous le thème de la tension, celle qu’on laisse monter sans répit, jusqu’à son paroxysme, pour savourer le plaisir jouissif de s’en libérer.

Les Ballets Jazz de Montréal (BJM) vous convient à une soirée inoubliable qui regroupe les chorégraphes Andonis Foniadakis, étoile montante de la scène européenne, et Rodrigo Pederneiras, directeur artistique de la spectaculaire troupe brésilienne Grupo Corpo. La représentation, qui met en relief la force créatrice de l’être humain, malgré tout, promet d’être un moment fort de la programmation de danse de cette 50e saison du Centre culturel.

Rouge

Rouge
Rouge

Le chorégraphe brésilien Rodrigo Pedeirneras a passé plusieurs semaines à Montréal, l’été dernier, afin d’élaborer ce numéro en 10 volets. Porté par une création musicale des frères Grand, le ballet de 33 minutes s’inspire de la musique traditionnelle amérindienne. Rouge est une ode à la résilience, un hommage aux peuples autochtones et à leur legs musical et culturel.  «L’approche de Rodrigo Pederneira est plus ethnique, tribale et viscérale», fait valoir Louis Robitaille, directeur artistique des BJM.  Dans cette œuvre traversée par les rapports de force entre dominés et dominants, les danseurs font « littéralement corps», suggérant l’idée d’une longue migration humaine. Les rythmes implacables transportent les artistes dans un même élan où s’expriment la déchirure, le drame et la force, sans accalmie, «jusqu’à exorciser un trop-plein de pulsions et de tensions et atteindre un état de grâce».

Kosmos

Kosmos nous transporte dans un lieu où les paysages sauvages font place à la faune urbaine et chaotique. Le chorégraphe d’origine grecque Andonis Foniadakis a passé beaucoup de temps à observer la poésie chaotique de la grande ville. Mouvements de masse et moments d’agitation évoquent la frénésie urbaine. «Le public va ressentir le chaos organisé d’un centre-ville à l’heure de pointe, cette quête de performance et de production perpétuelles propre à notre société», révèle Louis Robitaille. Caractérisé par l’énergie pure et festive distinctive des BJM, le numéro de 36 minutes cherche tout autant à dégager la beauté, à travers un moment rassembleur et libérateur.

Zero in on

Zero in on
Zero in on

S’accordant à la musique du compositeur Philipp Glass, les deux danseurs évoluent «dans des postures sculpturales mêlant puissance et souplesse». Un numéro dansé dans un espace réduit, pour laisser toute la place aux artistes et à l’esthétisme, qui frôle la perfection. Une chorégraphie de sept minutes signée Cayetano Soto.

Au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke, le mardi 7 avril à 20h.
Renseignements et réservations : www.centrecultureludes.ca
Ou encore :  (819) 821-1000


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