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Pour ses recherches sur le cancer

Claudine Rancourt remporte le prix de la meilleure publication de l'International Society for Cellular Therapy

Une professeure du Département de microbiologie de la Faculté de médecine, Claudine Rancourt, a remporté le prix du meilleur article publié en 2003 par la revue scientifique Cytotherapy, de l'International Society for Cellular Therapy (ISCT).

Une plaque commémorative ainsi qu'un chèque de 2500 $ US ont été décernés à la professeure Rancourt en mai dernier lors du colloque annuel de l'ISCT qui se tenait à Dublin, en Irlande.

Un article intitulé "Delivery of Herpes Simplex Thymidine Kinase Bystander Effect by Engineered Human Mesothelial Cells for Treatment of Ovarian Cancer", que la chercheuse cosigne avec la technicienne Carole Bergeron, les assistants de recherche Denis Lane et Geneviève Garon, ainsi que son collègue professeur Alain Piché, lui a valu cet honneur. L'article primé est paru dans le numéro de décembre 2003 de la revue (Cytotherapy, vol. 5, no 6, 509-522).

L'article fait état des résultats d'une série d'expériences réalisées par Claudine Rancourt et son équipe sur le traitement du cancer de l'ovaire. Il démontre que l'injection de cellules mésothéliales (des cellules qui se retrouvent en grand nombre et de façon naturelle à l'intérieur de l'abdomen des êtres humains) génétiquement modifiées permettait d'éradiquer un grand nombre de cellules cancéreuses et de prolonger de manière significatives la vie de souris de laboratoires.

La communauté scientifique avait proposé que l'utilisation de cellules mésothéliales dans le traitement de maladies était une avenue envisageable, mais les travaux de Claudine Rancourt et de son équipe sont les premiers à démontrer l'efficacité d'un tel traitement.

Les expériences réalisées par Claudine Rancourt l'ont été sur des souris et leurs résultats laissent présager que des thérapies semblables pourraient, en combinaison avec des thérapies plus traditionnelles, être utilisées pour traiter le cancer chez les humains.

Dans leur laboratoire de la Faculté de médecine, Claudine Rancourt et son équipe travaillent déjà sur une nouvelle molécule thérapeutique qui, associée à des cellules mésothéliales génétiquement modifiées, pourrait, selon les hypothèses actuelles de la chercheuse, s'avérer encore plus efficace que ce qui est rapporté dans l'article de décembre 2003. L'équipe procède actuellement à des expérimentations avec cette molécule et les résultats de ces travaux seront publiés d'ici quelques mois.