Championnat d'athlétisme SIC 2015
Ferragne-Théorêt aimerait franchir les 2 mètres et finir sa carrière en beauté
Jean-Gabriel Ferragne-Théorêt a 24 ans et complète ses derniers cours à l'Université de Sherbrooke au certificat en gestion des ressources humaines dans quelques semaines. Parallèlement, le spécialiste du saut en hauteur a déjà débuté sa carrière de pompier à la Ville de Sherbrooke.
Le jeune homme sentait qu'il avait encore quelque chose à accomplir sur le plan sportif l'été dernier avant de mettre un point final à son cheminement d'athlète élite. Il s'est donc réinscrit à l'UdeS.
À Windsor (Ontario) cette fin de semaine, le voilà pour une dernière fois dans l'uniforme du Vert & Or prêt à vivre son troisième Championnat de Sport interuniversitaire canadien (SIC). Pour cela, il a dû vaincre le favori Hao Xu de l'Université McGill il y a deux semaines au Championnat du Réseau du sport étudiant (RSEQ) sur la piste du pavillon Univestrie, grâce à un saut de 1,98 mètres. Avec son titre de champion de conférence venait son laissez-passer pour le Championnat de SIC. Il jubilait en claquant les mains de ses coéquipiers et coéquipières du Vert & Or après son saut gagnant.
Pour Jean-Gabriel, qui concourra à 16 h 30 vendredi 13 mars au Centre St-Denis de l'Université de Windsor (Ontario), il faut dire que l'athlétisme est une affaire de famille. Son père Marc-Alain a été un excellent sauteur en longueur qui possède un record personnel de 7,60 m. Et que dire du cousin de son père, l'olympien Claude Ferragne, qui a de son côté connu une très belle carrière internationale. Il a déjà franchi une barre à 2,26 m dans ses meilleurs années.
« C'est sûr que je ne regrette pas mon retour. Je vais savourer ce dernier championnat, d'autant que la saison a été difficile avec des horaires de travail très chargés. J'ai eu des semaines de 90 heures à la caserne. Plus les entraînements et les compétitions, ça commence à faire pas mal », explique Jean-Gabriel, tout en avouant que son père et son grand cousin l'ont certes influencé dans son parcours.
« J'aimerais bien passer la barrière des 2 mètres une fois dans ma vie. C'est en fin de semaine que ça se passe. Je sais que je peux y arriver. J'aime les défis », conclut l'étudiant athlète de l'UdeS.
Pourquoi pas 2 mètres!