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Des recherches prometteuses pour les cancers de la sphère ORL reçoivent un soutien financier de l’IRCUS

Laurent Fradet (au centre), professeur-chercheur à l’IRCUS et chirurgien en oncologie cervico-faciale et reconstruction microvasculaire au CIUSSS de l'Estrie-CHUS, entouré par les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs qui ont vu leurs projets financés par l'IRCUS : Véronique Giroux (à gauche), Sheela Ramanathan (à droite), Ayman Oweida (à gauche) et Subburaj Ilangumaran (à droite).
Laurent Fradet (au centre), professeur-chercheur à l’IRCUS et chirurgien en oncologie cervico-faciale et reconstruction microvasculaire au CIUSSS de l'Estrie-CHUS, entouré par les professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs qui ont vu leurs projets financés par l'IRCUS : Véronique Giroux (à gauche), Sheela Ramanathan (à droite), Ayman Oweida (à gauche) et Subburaj Ilangumaran (à droite).
Photo : fournie

Les derniers projets soutenus par l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS) visent à améliorer le traitement des carcinomes épidermoïdes muqueux de la sphère ORL, touchant la bouche, la gorge et les cordes vocales. Souvent diagnostiqués à un stade avancé, ces cancers nécessitent des traitements agressifs (chirurgie étendue, radiothérapie, chimiothérapie et immunothérapie). Malheureusement, la résistance aux traitements est fréquente et le taux de mortalité à 5 ans demeure élevé (environ 50 %) malgré les avancées en recherche.

Propulser la recherche au-delà de la production théorique de savoir

Un Souper-brainstorming thématique de l'IRCUS a réuni près de 30 experts scientifiques et médicaux. Organisé de façon stratégique, ce souper avait pour objectif de favoriser un transfert des connaissances orienté vers la création de nouvelles idées de recherche pertinentes pour les personnes atteintes d’un cancer de la sphère ORL. Soutenir la recherche sur ces cancers est primordial pour mieux comprendre la résistance aux traitements et offrir le plus rapidement possible de meilleures avenues thérapeutiques aux personnes atteintes.

Le Souper-brainstorming sur les cancers ORL m’a permis de rencontrer un nombre important de chercheuses et de chercheurs de divers domaines, qui n’avaient pas nécessairement l’ORL dans leur champ de mire initialement. Toutefois, leurs champs d’expertise s’allient à merveille avec mon but d’offrir éventuellement des traitements moins toxiques et plus efficaces à nos patients. Cette rencontre a donné lieu à trois collaborations très prometteuses, qui permettront de renforcer mon parcours de chercheur à l’IRCUS, et peut-être un jour de contribuer à l’optimisation de nos traitements.

Laurent Fradet, M.D., FRCSC, professeur-chercheur à l’IRCUS et chirurgien en oncologie cervico-faciale et reconstruction microvasculaire au CIUSSS de l'Estrie-CHUS.

Des projets prometteurs qui n’auraient peut-être jamais vu le jour

Trois équipes de recherche de l’IRCUS ont reçu un soutien financier pouvant atteindre 25 000 $ sur deux ans afin de favoriser la transformation de leurs nouvelles idées audacieuses en projets prometteurs. Ces projets viennent enrichir le portefeuille en pleine expansion des recherches interdisciplinaires novatrices soutenues par l’IRCUS, un moteur d’innovation essentiel dans la lutte contre le cancer.

  • On a octroyé une subvention de 25 000 $ pour la réalisation d’un projet visant à comprendre le rôle des cellules souches cancéreuses et du microenvironnement tumoral dans la sensibilité aux traitements offerts présentement en clinique. Les membres professeurs-chercheurs de l’IRCUS qui réaliseront ce projet sont : Véronique Giroux (chercheuse principale), Ph. D., du Département d’immunologie et de biologie cellulaire, Justin Deschamps (cochercheur), M.D., FRCPC, du Département de pathologie, et Laurent-Fradet (cochercheur), M.D., FRCSC, du Département de chirurgie (service d’ORL et chirurgie cervico-faciale).
  • On a octroyé une subvention de 15 000 $ pour la réalisation d’un projet cherchant à améliorer la réponse à l’immunothérapie en exploitant un nouveau virus oncolytique exprimant une forme simplifiée mais fonctionnelle de NLRC5, une protéine impliquée dans la résistance à l’immunothérapie. Les membres professeurs-chercheurs de l’IRCUS qui réaliseront ce projet sont : Subburaj Ilangumaran (cochercheur principal), Ph. D., du Département d’immunologie et de biologie cellulaire, Sheela Ramanathan (cochercheuse principale), Ph. D., du Département d’immunologie et biologie cellulaire, Hugues Allard-Chamard (cochercheur), M.D., Ph. D., du Département de médecine (service de rhumatologie), Laurent-Fradet (cochercheur), M.D., FRCSC, du Département de chirurgie (service d’ORL et chirurgie cervico-faciale), Sameh Geha (cochercheur), M.D., FRCPC, du Département de pathologie, et Véronique Giroux (cochercheuse), Ph. D., du Département d’immunologie et de biologie cellulaire.
  • On a octroyé une subvention de 10 000$ pour la réalisation d’un projet visant à cerner les mécanismes immunitaires capables de prédire la récidive (métastases) survenant après la chirurgie. Les membres professeurs-chercheurs de l’IRCUS qui réaliseront ce projet sont : Ayman Oweida (chercheur principal), Ph. D., du Département des sciences de l'imagerie médicale et des radiations, Laurent-Fradet (cochercheur), M.D., FRCSC, du Département de chirurgie (service d’ORL et chirurgie cervico-faciale), et Marilyne Labrie (cochercheuse), Ph. D., du Département d’immunologie et de biologie cellulaire.

Les Soupers-brainstorming thématiques de l’IRCUS

Depuis leur création en 2022, les Soupers-brainstorming thématiques de l’IRCUS ont prouvé à maintes reprises leur capacité à accroître la pertinence et l’impact des avancées scientifiques de l’Institut. Le succès de chaque événement est assuré par des invitations ciblées, garantissant une diversité disciplinaire optimale pour la thématique abordée, et par la possibilité d’obtenir du financement de l’IRCUS, permettant de concrétiser de nouvelles idées de recherche. En structurant la recherche autour des enjeux concrets du monde médical, les découvertes et les innovations ont davantage de chances d’être intégrées efficacement dans les pratiques.


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