Pour son indice institutionnel de santé organisationnelle
L’UdeS « oscarisée » à l’échelle nationale en matière de santé organisationnelle
Première université canadienne à se doter d’un indice de santé organisationnelle par et pour l’ensemble de sa communauté, l’UdeS a raflé les honneurs lors du dernier congrès de l’Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU), le 10 mai dernier. Elle s’est vu attribuer l’un des trois prestigieux prix nationaux décernés par l’organisation, qualifiés comme l’équivalent des oscars dans le domaine des pratiques exemplaires en administration de l’enseignement supérieur au Canada.
À propos des prix de l’ACPAU
Depuis 1987, l’ACPAU souligne chaque année les bons coups de ses membres par l’entremise du programme des prix de la qualité et de la productivité. L’objectif est de récompenser et de diffuser les pratiques efficaces et novatrices qui favorisent l’excellence dans la gestion des risques ainsi que des ressources humaines, financières, informatiques et matérielles sur les campus canadiens.
Le défi de constituer un seul et même indice de santé organisationnelle qui soit propre à l’UdeS et à l’ensemble de sa communauté était ambitieux, mais nous y sommes arrivés, et c’est avec fierté que nous recevons ce prix qui nous distingue parmi toutes les universités.
Pre Denyse Rémillard, responsable du comité ISO, rectrice adjointe et vice-rectrice à l'administration et au développement durable
Cette dernière souligne que les données longitudinales recueillies pourraient de plus représenter une valeur scientifique considérable sur le plan de la recherche en santé au travail et en santé organisationnelle.
Souhaitant favoriser le plein épanouissement de sa communauté dans un milieu où l’on apprend et où l’on travaille mieux, l’UdeS a entrepris en 2018 de développer un indice de santé organisationnelle qui soit révélateur et à son image. Pour ce faire, c’est tous les deux ans qu’elle prend le pouls de sa communauté, de manière à pouvoir mettre en place des actions porteuses, les évaluer et procéder aux ajustements nécessaires, en fonction de l’évolution des besoins.
Déjà, nombre d’initiatives inspirantes tant du côté de la communauté étudiante que du personnel se déploient, à l’issue des résultats du premier bilan diffusé en décembre dernier.
Favoriser l’équilibre et le bien-être de la communauté étudiante
Un juste équilibre entre les études, le travail et la vie personnelle est essentiel pour favoriser le bien-être et la santé. Afin de soutenir sa communauté étudiante dans l’atteinte de cet objectif, la Faculté des lettres et sciences humaines par exemple propose, par l’entremise du comité Santé et bien-être, diverses activités et ressources qui font du bien.
Yoga, séances d’études en groupe, parcours d’art dans les tunnels, découverte des espaces verts et des pollinisateurs du Campus principal… la variété d’activités proposées témoigne du dynamisme du comité, formé à la fois de membres du personnel et de personnes étudiantes.
« Le comité est en fait un sous-groupe du réseau de nos aides à la vie étudiante (AVE), qui souhaitaient offrir à la communauté étudiante de la FLSH des occasions de se réunir autour d’activités conviviales qui mettent le cœur en joie », explique Julie Harnois, secrétaire de faculté et directrice des affaires étudiantes.
Service à dimension humaine, le réseau des AVE repose sur des membres du personnel de toutes les facultés et de différents services qui appuient les personnes étudiantes sur les plans personnel, universitaire et professionnel en leur offrant un soutien ponctuel et confidentiel.
Dans le cadre de l’élaboration de son plan d’action en santé psychologique étudiante, la Faculté d’éducation a augmenté de manière hautement significative le nombre d’AVE dans ses rangs.
« Une belle nouvelle pour nos étudiantes et étudiants, qui pourront maintenant compter sur un total de 14 personnes-ressources pour les soutenir », souligne Fiona Neesham Grenon, adjointe au vice-décanat à la vie étudiante.
Dynamisme étudiant au Campus de Longueuil
Des espaces de vie conviviaux et confortables ont par ailleurs été ajoutés au Campus Longueuil, afin de mieux répondre aux besoins de la communauté étudiante. Un peu partout dans l’édifice, des espaces destinés à favoriser les travaux d’équipe, les rencontres amicales et les périodes d’études ont été aménagés. L’Escapade, un nouveau salon étudiant mis sur pied pendant la période pandémique, accueille depuis février dernier un Frigo Free Go, fruit d’un important travail mené par un comité étudiant ayant à cœur de contrer le gaspillage alimentaire.
Engagés et passionnés, les membres de plusieurs associations et regroupements contribuent énormément au développement d’une communauté universitaire dynamique au Campus de Longueuil, en déployant plusieurs événements et activités sociales.
Tisser des liens et découvrir son milieu
Du côté du personnel, une initiative originale a eu lieu en novembre dernier au Service des ressources financières, où la collaboration et l’entraide entre collègues sont identifiées comme des valeurs-phares. Dans le but de favoriser de meilleures relations au travail et de participer au développement professionnel de toutes et tous, une douzaine de collègues divisés en groupes de deux ont pu passer une demi-journée ensemble, afin de mieux comprendre leurs réalités respectives et se familiariser avec de nouveaux rôles et fonctions.
Très appréciée, cette demi-journée exploratoire sera assurément reconduite l’an prochain. Des personnes participantes ont aussi souligné la pertinence de rendre visite à d’autres collègues de différents services et facultés.
À la Faculté des sciences, le comité sur la qualité de vie au travail déployé pour encourager le décloisonnement social et briser l’isolement connaît un vif succès. Plus de 60 membres du personnel ont pris part à l’une ou l’autre des visites de faculté organisées par la doyenne, depuis décembre dernier. Ils ont ainsi pu découvrir en groupe des infrastructures uniques qui font la réputation de la faculté, comme l’ordinateur Mammouth, l’Institut quantique et les nouvelles serres. Il va sans dire que de telles visites en compagnie de collègues contribuent à favoriser le sentiment d’appartenance, notamment des nouvelles et nouveaux employés, avec leur environnement de travail.
Coordonnatrice académique en informatique et en sciences de l'information quantique, Lyne St-Hilaire a quant à elle choisi de lancer un club de marche pour faire bouger ses collègues dans le plaisir. Depuis ce printemps, elle convie celles et ceux qui le veulent bien à emprunter chaque semaine les sentiers du mont Bellevue pour une pause santé qui permet d'apprendre à se connaître tout en adoptant de bonnes habitudes d’activité physique.
Le Service du sport et de l’activité physique (SSAP) organise aussi des activités sociales et sportives pendant l’année afin de permettre à son personnel de mieux se connaître et de développer un sentiment d’appartenance envers son secteur. À l’approche de la période estivale, sa récente journée de type lac-à-l'épaule a permis aux personnes présentes de renforcer leur esprit d’équipe et de collaboration, en s’adonnant à différents ateliers et activités.
Mon tout est une charade le vendredi
Du côté du Service d’appui à la recherche, à l’innovation et à la création (SARIC), les vendredis matin revêtent une couleur particulièrement ludique, alors que le canal de discussion Teams de l’unité fait place chaque semaine à une nouvelle charade concoctée par son directeur général, Christian Beaulé.
« Dans le contexte de la pandémie et du télétravail, j’ai pris l’habitude de dire bonjour à l’équipe chaque matin sur Teams, habitude que je maintiens à ce jour. Je trouvais toutefois que c’était un peu simple et répétitif. J’ai donc commencé à écrire des charades, qui peuvent être inspirées de l’actualité. J’ai quelques irréductibles qui attendent avec impatience les charades et qui sont en mesure de les résoudre rapidement », ajoute Christian Beaulé.
Exemple d’une charade diffusée en mai 2023
Mon premier est l'abréviation d'un élément utilisé comme pigment blanc pour la peinture.
Mon deuxième est une exclamation onomatopée servant à donner plus d'intensité à une affirmation ou à une négation.
Mon troisième sert à représenter la personne à qui le locuteur s'adresse.
Mon quatrième est le symbole d'une unité de mesure d'exposition de rayonnement ionisant.
Mon cinquième est un cordon blanchâtre constitué de fibres nerveuses, conduisant des messages moteurs et sensitifs entre le système nerveux central et les différentes parties de l'organisme.
Mon tout était « simplement la meilleure ».
Réponse (à décoder) : Anit Renrut
La prochaine collecte de données de l’indice de santé organisationnelle s’effectuera à l’automne 2024. D’ici là, les initiatives continuent de se déployer et de se consolider, de manière à rendre la communauté encore plus forte et mobilisée par rapport à l’importance accordée à la santé de notre organisation.