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Santé organisationnelle à l’UdeS

Des initiatives en marche pour une communauté en santé

À l'initiative d'une professionnelle œuvrant au Service des bibliothèques et archives, des pauses régulières d'étirements entre collègues ont été instaurées.
À l'initiative d'une professionnelle œuvrant au Service des bibliothèques et archives, des pauses régulières d'étirements entre collègues ont été instaurées.
Photo : Michel Caron - UdeS

Environnements plus conviviaux, pauses-santé pour se délier les jambes et l’esprit, activités et échanges collaboratifs à la faveur de salles réaménagées, ateliers visant à limiter les troubles musculosquelettiques, campagnes de bien-être… À la suite du dévoilement des résultats de la vaste enquête portant sur l’indice de santé organisationnelle à l’Université de Sherbrooke l’automne dernier, le personnel et la communauté étudiante ont déployé des solutions créatives et variées pour répondre aux principaux enjeux soulevés.

C’est à partir des six domaines retenus pour mesurer la santé organisationnelle de l’UdeS que des leviers ont été mis en place dans les différentes unités pour favoriser l’épanouissement d’une communauté universitaire dans laquelle il fait bon vivre, soit :

  • La santé (santé psychologique, santé physique et saines habitudes de vie)
  • L’emploi du temps
  • L’environnement de travail et d’études
  • Les pratiques de gestion
  • L’éducation/Développement de compétences /Carrière
  • L’équité, diversité et inclusion

Haro sur la sédentarité

Plusieurs équipes de travail se réunissent pour marcher dans les tunnels du Campus principal ou à l'extérieur.
Plusieurs équipes de travail se réunissent pour marcher dans les tunnels du Campus principal ou à l'extérieur.
Photo : Michel Caron - UdeS

Pour une grande partie du personnel œuvrant à l’UdeS, le travail de bureau en position assise et prolongée fait partie du quotidien… de même que les douleurs idoines. Des mesures visant à limiter les maux physiques et les problèmes musculosquelettiques ont donc été élaborées en priorité dans plusieurs départements, services et facultés. Fait intéressant : nombre d’unités ont d’ailleurs pu compter sur l’expertise et le dévouement de membres de leur personnel pour mener à bien ces initiatives.

Coordonnatrice administrative au Service des bibliothèques et archives, Clotilde Rymarczyk accorde une attention particulière à la bonne posture et au bien-être physique au travail. C’est qu’elle détient aussi une formation de massothérapeute, ce qui l’a amenée à instaurer depuis quelques années des pauses quotidiennes d’étirements entre collègues. Si le contexte pandémique a commandé l’arrêt de ces exercices salutaires en présence, la démarche de santé organisationnelle a permis de les relancer et de les intégrer à nouveau sur les lieux de travail. La Division de la protection des milieux de travail et d'études a d’ailleurs approuvé des fiches d’information préparées par la professionnelle, portant notamment sur les bienfaits de la respiration, de l’acupuncture et de la luminothérapie.

Les exercices de micropause contribuent à réduire les douleurs associées au travail de bureau.
Les exercices de micropause contribuent à réduire les douleurs associées au travail de bureau.
Photo : Michel Caron - UdeS

Agir sur la sédentarité est aussi une préoccupation de premier plan toute naturelle à la Faculté des sciences de l’activité physique. Les travaux de doctorat de l’étudiant René Maréchal, qui portaient sur la sédentarité des personnes aînées, ont ainsi été adaptés au contexte du travail de bureau, et mis à profit pour la santé du personnel et du corps enseignant de la Faculté. Habile vulgarisateur, l’étudiant a élaboré une capsule vidéo présentant des exercices, qui a d’ailleurs servi de coup d’envoi à la semaine de pauses et de réunions actives qu’a élaborée l’équipe du rectorat, dans le cadre de la démarche de santé organisationnelle. Des étudiantes et étudiants en kinésiologie y ont aussi participé.

Prendre soin de nous

L'écoute et la bienveillance au travail contribuent à favoriser une meilleure santé organisationnelle.
L'écoute et la bienveillance au travail contribuent à favoriser une meilleure santé organisationnelle.
Photo : Michel Caron - UdeS

Du côté du Service de soutien à la formation (SSF), où un comité de qualité de vie au travail était déjà actif durant la pandémie, le projet « OLOF » (œil de lynx, oreilles de feu!) a été récemment mis sur pied afin de favoriser le bien-être au travail. Un peu à la manière du programme des pairs aidants, le projet OLOF vise à sensibiliser les membres de l’équipe aux enjeux de la santé psychologique afin qu’ils puissent être attentifs les uns aux autres, dans un esprit de bienveillance au travail. Un premier atelier de formation a été offert à l’équipe dans le cadre de ce projet, en collaboration avec le Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale. Le comité de qualité de vie au travail œuvre également à l'élaboration d'une « Trousse bien-être », qui permettra aux personnes intéressées d’accéder rapidement à des ressources pertinentes.

Imaginée à l’automne 2021 par le Regroupement étudiant de maîtrise, diplôme et doctorat de l’UdeS (REMDUS), la campagne Être Uni s’articule autour de petites gestes et conseils salutaires qui font du bien, afin d’agrémenter le bien-être de la communauté étudiante au quotidien. « Le simple fait d’offrir de petits cadeaux, des mots gentils vient mettre un baume sur le cœur des gens, alors que nous venons de vivre une période pandémique difficile », raconte Marie-Pier Audet, l’instigatrice du projet, anciennement directrice aux communications et aux affaires internes du REMDUS.

Les « Petites attentions de Noël » du comité Santé PSY-ISO du Campus de Longueuil.
Les « Petites attentions de Noël » du comité Santé PSY-ISO du Campus de Longueuil.
Photo : Fournie

Un peu dans la même lignée au Campus de Longueuil, le projet des « Petites attentions de Noël » a été mis en place par les membres du comité Santé Psy-ISO, en décembre dernier. Dans une période où les étudiantes et étudiants vivent le stress des examens finaux, le comité a souhaité leur apporter un soutien pendant toute une semaine avec des mots d’encouragement et des chocolats, tisanes et bonbons. En plus d’apporter bien-être et réconfort, l’activité a eu pour effet de faire connaître les services de soutien psychologique disponibles sur place, et d’accroître le sentiment d’appartenance tant de la communauté étudiante que du personnel du Campus.

Des milieux plus conviviaux et plus verts

Photo : Michel Caron - UdeS

Pour permettre au personnel, et plus particulièrement aux gestionnaires en philanthropie délocalisées et délocalisés en facultés, de pouvoir se réunir dans un lieu agréable et convivial, La Fondation et le Service des relations avec les diplômées et diplômés ont procédé au réaménagement de la salle à dîner de leur bâtiment. Jadis vétuste et sombre, la nouvelle pièce est maintenant lumineuse, et du mobilier fourni par le personnel y a été intégré. En plus de consolider les liens dans l’équipe, l’organisation d’activités sociales a permis d’assurer le financement des nouveaux aménagements. Fait intéressant, même du personnel du Service des immeubles, présent par hasard lors d’une soirée où s’est tenu un encan silencieux organisé par le personnel de La Fondation, a en quelque sorte contribué financièrement au réaménagement des lieux!

La communauté facultaire contribue aux aménagements plus verts et plus responsables du Campus de la santé.
La communauté facultaire contribue aux aménagements plus verts et plus responsables du Campus de la santé.
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS

Du côté du Campus de la santé, le dynamisme des étudiantes et étudiants s’est manifesté en faveur de la mise en place d’aménagements et d’espaces de vie plus verts et responsables. L'accès aux stations de tri de matières résiduelles a été repensé un peu partout. Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire et favoriser la consommation responsable, on a entre autres installé un Frigo Free Go au Campus. Dans le même esprit d’écoresponsabilité, des lieux de dépôt de denrées alimentaires et d'articles vestimentaires ont aussi été ajoutés. La communauté facultaire continue par ailleurs à prendre soin du Jardin Zen 7, une initiative étudiante mise en place il y a quelques années.

Et si l’on en croit la liste plus exhaustive de toutes les autres mesures déployées et à venir à l’échelle de l’UdeS, la santé organisationnelle du personnel et des étudiantes et étudiants devrait s’en ressentir favorablement. Un prochain coup de sonde, prévu à l’automne 2022, viendra d’ailleurs prendre la mesure de l’indice de santé de l’ensemble de la communauté universitaire.


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