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Enquête Relance 2012

L'Estrie retient plus que sa part de diplômés de l'Université de Sherbrooke

La Relance 2012 indique qu'une large proportion de diplômés de l'UdeS choisissent l'Estrie comme lieu de travail.
La Relance 2012 indique qu'une large proportion de diplômés de l'UdeS choisissent l'Estrie comme lieu de travail.

Photo : Université de Sherbrooke

L'Estrie arrive en première place des régions où s’établissent les diplômées et diplômés de l’Université de Sherbrooke. Quelque 27 % des récents diplômés ont trouvé un emploi en Estrie alors que l’effectif étudiant de l’UdeS compte normalement approximativement 15 % d’Estriens.

Voilà une des conclusions tirées de l’enquête Relance 2012, menée auprès des diplômés de la promotion de 2010. Cette étude vise à connaître la situation des diplômés de l’Université de Sherbrooke après l’obtention de leur diplôme.

«La région semble jouir d’un excellent pouvoir d’attraction; elle profite bien de la présence des étudiants pour répondre à ses besoins de renouvellement de population et main-d’œuvre, commente la professeure Lucie Laflamme, vice-rectrice aux études. Le taux de placement des diplômés dans leur domaine d’études demeure toujours très élevé ce qui confirme une fois de plus l’intérêt des études universitaires pour entreprendre la carrière de son choix.»

Des données sur la région de travail

Cette année, l’enquête Relance 2012 comptabilise - pour la première fois - la région où les diplômés travaillent, que ce soit au Québec, dans le reste du Canada ou ailleurs dans le monde. L’étude démontre que 241 diplômés (1er et 2e cycles) ont choisi l’Estrie comme lieu de travail, contre 226 pour la région de Montréal, deuxième région privilégiée. La Montérégie, en troisième place, compte quant à elle 141 diplômés.

«Les finissants de l’Université de Sherbrooke se placent toujours bien sur le marché du travail, autant après un 1er qu’un 2e cycle», commente Alexandre Brien, conseiller d’orientation, qui a coordonné la Relance 2012 pour le Service de psychologie et d’orientation. «Il est évident que le diplôme universitaire demeure une bonne voie d’insertion sur le marché du travail.»

Le sondage indique qu’en date de la première semaine d’avril 2012, 87 % des titulaires d’un baccalauréat avaient un emploi à temps plein et dans une proportion de près de 92 % en rapport avec leur formation. Ces pourcentages sont encore plus élevés chez les titulaires d’une maîtrise : 90 % des répondants avaient un emploi à temps plein et 87 % d’entre eux travaillaient dans leur domaine d’études.

Autre bonne nouvelle, le délai d’obtention d’un premier emploi à temps plein après des études de 1er cycle est relativement court pour un bon nombre de diplômés. En effet, 58 % d’entre eux obtiennent ce premier poste en moins de trois mois.

D’autre part, il y a une progression constante depuis 2008 d’étudiants qui poursuivent des études supérieures après l’obtention de leur diplôme de 1er cycle. En 2012, 26 % d’entre eux ont déclaré que les études étaient leur seule ou principale occupation, comparativement à 24 % en 2010 et 22 % en 2008.
Les heures travaillées par semaine chez les diplômés du premier cycle ont augmenté de façon significative. En 2012, 19 % des diplômés travaillaient plus de 46 heures par semaine, comparativement à 13 % en 2010.

Enquête Relance

Le Service de psychologie et d’orientation réalise l’enquête Relance tous les deux ans depuis 1987, entre autres pour pouvoir renseigner les étudiantes et étudiants sur le marché du travail dans leurs programmes d’études respectifs. L’édition de 2012 a été menée auprès de 3373 diplômés de 2010. De ce nombre, 1212 personnes ont répondu, soit 36 % des personnes joignables.


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