Aller au contenu

Faits saillants des états financiers 2011-2012

Équilibre financier malgré une année perturbée

Le Campus principal vu du ciel

Le Campus principal vu du ciel


Photo : Archives

L’Université de Sherbrooke a réussi à dégager un léger surplus de ses activités courantes malgré une année financière 2011-2012 marquée par un important conflit de travail et les perturbations causées par le printemps étudiant. Le conseil d’administration de l’Université de Sherbrooke a en effet approuvé les états financiers 2011-2012 après avoir obtenu le calcul définitif de la subvention gouvernementale. Avant l’application des nouvelles règles comptables, les états financiers présentent des revenus de 354,2 M$ et des dépenses de 353,8 M$, dégageant un surplus de quelque 368 000 $.

Cependant, l’application de nouvelles normes en lien avec les principes comptables généralement reconnus (PCGR), comme le demande le gouvernement du Québec depuis 2009-2010, fait en sorte que l’UdeS affiche à la fin de son année financière 2011-2012 un déficit accumulé de 177 M$, en hausse de 2,3 M$. Ces nouvelles normes exigent de comptabiliser différemment plusieurs dépenses et comportent notamment l’obligation pour les universités d’intégrer tous les avantages sociaux futurs et d’en soustraire les virements inter-fonds, ce qui équivaut désormais à considérer ces sommes comme des dettes.

«Malgré toutes les perturbations de la dernière année, nous avons réussi à maintenir l’équilibre financier, explique la rectrice, Luce Samoisette. Mais l’incertitude demeure vive quant aux ressources sur lesquelles l’Université pourra compter pour s’acquitter de sa mission de formation de la relève et de recherche dont la société québécoise a tant besoin. Nous arrivons à un point critique, à d’importants choix de société qui devront nécessairement être abordés lors du prochain sommet sur l’enseignement supérieur.»

«Le suivi budgétaire de l’année 2011-2012 a été un exercice très laborieux dans le contexte créé par le boycott au printemps dernier, avec le report de certains revenus de droits de scolarité, l’ajout de frais pour des activités d’enseignement supplémentaires et des coûts imprévus pour la sécurité, mentionne pour sa part la vice-rectrice à l’administration, Joanne Roch. La dernière année a aussi été marquée par le renouvellement de sept contrats de travail dont l’impact a été intégré au budget», ajoute-t-elle.

L’Université a en effet conclu la négociation des conventions collectives ou protocoles avec l’Association des professeures et professeurs de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke (APPFMUS), l’Association du personnel administratif et professionnel de l’UdeS (APAPUS), l’Association du personnel cadre de l’Université de Sherbrooke (APCUS), le Syndicat des professeurs et professeures de l’UdeS, le Syndicat des employées et employés de soutien de l’Université de Sherbrooke (SEESUS), l’Association des ingénieurs professeurs des sciences appliquées (AIPSA) ainsi que l’Association du personnel administratif et professionnel de l’UdeS, personnel de recherche (APAPUS, unité B). Par ailleurs, il reste une seule convention collective à renouveler, soit celle du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UdeS (SCCCUS).

Si l’année financière 2011-2012 s’est terminée avec un surplus, 2012-2013 exige une grande vigilance. En effet, le budget 2012-2013 prévoyait une indexation de la subvention du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport de 1,3 % qui s’est avérée de 0,7 %, créant un manque à gagner de 1,4 M$. De même, l’Université demeure dans l’attente de précisions quant à la compensation financière qui sera versée aux universités à la suite de l’annulation de la hausse des droits de scolarité.