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1er Congrès #Femme en génie à l'UdeS

Ouvrir la discussion et prendre sa place

Génie au féminin, un club étudiant de la Faculté de génie de l'Université de Sherbrooke
Génie au féminin, un club étudiant de la Faculté de génie de l'Université de Sherbrooke
Photo : UdeS

Lors de la fin de semaine du 3 octobre, près de 270 personnes provenant des milieux étudiants et professionnels et d'entreprises se sont réunies au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke pour ouvrir la discussion sur la place de la femme en génie.

Génie au féminin, un club étudiant de la Faculté de génie, a organisé avec brio le congrès #Femme en génie.

Durant la journée, les personnes participantes ont pu échanger sur la question de la place des femmes en génie et développer leur réseau de relations. Elles ont également eu l'occasion d'en apprendre davantage sur des thématiques importantes comme le leadership au féminin, grâce notamment à une conférence animée par la professeure Eve Langelier de l’UdeS, titulaire de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec. « Le développement de compétences transversales comme le leadership permet une progression et une meilleure rétention des femmes en sciences et en génie », a confirmé la professeure Langelier.

De son côté, Jannick Bouthillette, une spécialiste du coaching individuel, a démontré toute l’importance de maîtriser la négociation de son salaire tout au long de sa carrière, mais surtout dans les premières années. Invitée à prendre la parole, la nouvelle présidente de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ), Sophie Larivière-Mantha, a affirmé quant à elle qu’elle s’attaquerait à trois priorités durant son mandat de deux ans, soit le développement durable, la protection du public, et la diversité dans le monde du génie en misant en particulier sur une présence accrue des femmes.

Conférence interactive tenue lors de l'événement
Conférence interactive tenue lors de l'événement
Photo : UdeS

Pour clore cet évènement, des modèles inspirants de femmes ingénieures ont raconté comment elles en sont arrivées à choisir le génie comme domaine d’études. Animée avec panache par la présidente de Génie au féminin, Erica Magrini, diplômée du baccalauréat en génie du bâtiment, la présentation a donné la parole à des ingénieures qui ont relaté leur cheminement, en mentionnant qu’il n’y avait pas de chemin parfait pour se rendre en génie. « Tous les parcours peuvent donc être possibles », a soutenu la finissante en génie du bâtiment et membre fondatrice de Génie au féminin.

Menelika Bekolo Mekomba, ingénieure à la Planification du réseau de transport d’électricité et actuellement étudiante en droit; Raphaëlle Martineau, diplômée du baccalauréat en génie biotechnologique à l’UdeS et chargée de projet au sein de Ramo, une entreprise spécialisée en phylotechnologies; de même Nathalie Roy, vice-doyenne à l’ÉDI (équité, diversité, inclusion) et à la formation, ont participé à cette conférence interactive en tant que modèles inspirants.

À propos de Génie au féminin

Génie au féminin est un club étudiant de la Faculté de génie. Il est composé de futures ingénieures qui travaillent à honorer celles qui les ont précédé, inspirer celles qui les suivront, et motiver celles qu’elles côtoient (extrait tiré de la page Facebook du club étudiant).