37e édition de la Compétition québécoise d’ingénierie
Quatre podiums pour l’UdeS
Lors de la 37e édition de la Compétition québécoise d’ingénierie (CQI) organisée par l’Université du Québec à Trois-Rivières en mode virtuel (20-23 janvier), la délégation sherbrookoise a tiré son épingle du jeu en gravissant quatre fois les marches du podium, soit en conception innovatrice, en débat oratoire, en programmation et en cycles supérieurs. Comme en veut la coutume, trois de ces quatre équipes de l’UdeS participeront virtuellement du 11 au 13 mars prochain à la Compétition canadienne d’ingénierie, sous l’égide de l’Université du Nouveau-Brunswick.
Avec comme thématique de la CQI 2022, Et si on recommençait à 4.0., les diverses délégations ont imaginé à quoi pourrait ressembler notre monde avec la quatrième révolution industrielle. Le 4.0 se définit comme une nouvelle génération d’usines connectées, robotisées et intelligentes. De quelle manière pourrions-nous assurer une meilleure gestion des ressources et des moyens de production avec ce nouveau paradigme? De nouveaux enjeux émergent autour de l’internet des objets et des technologies du numérique. Voilà autant de nouvelles problématiques et défis à résoudre pour les futures personnes ingénieures.
« Cette compétition festive rassemble plus de 250 personnes étudiantes qui proviennent des dix campus universitaires. En plus de mettre notre savoir-faire à l’épreuve, nous pouvons tisser de belles amitiés et établir des contacts pour le futur », résume Coralie Grégoire, étudiante en génie informatique, et gagnante de la deuxième place en débat oratoire avec son collègue Gabriel Aubut, étudiant en génie mécanique. Lors de cette épreuve, les personnes étudiantes se retrouvent face à face et argumentent à tour de rôle en fonction du thème et de la position imposés par le jury. Les équipes doivent se démarquer de par leur éloquence, leur répartie et leur sens du tact, ce que l’UdeS a accompli avec brio.
L’équipe composée de Lydia Vachon, Raphaël Maillé, Mathieu Labbé et Édouard Villeneuve a décroché la première place en conception innovatrice. « Nous avons développé un système qui optimise la distribution d’eau lors des cures des dalles de béton structurelles afin d’éliminer le gaspillage de millions de litres d’eau. De plus, il prévient le déversement de milliers de matières en suspension dans nos cours d’eau », explique fièrement Mathieu Labbé, étudiant en génie mécanique.
Dans l’épreuve de la recherche aux cycles supérieurs, Philippe Martel-Dion a épaté la galerie en présentant avec aplomb son projet doctoral en génie électrique qui consiste à développer un système de communication optique pour les applications cryogéniques retrouvées en physique des particules et en informatique quantique. De leur côté, l’équipe constituée de Mathieu Gagnon, Mark-Even Bernier-Beaudoin, Dimka Fontaine et Gabriel Goffart, tous des étudiants en génie informatique, ont grimpé sur la deuxième marche du podium en programmation où les habiletés dans le codage doivent faire la différence afin de résoudre deux problématiques bien concrètes dans une course contre la montre.
À propos de la CQI
La Compétition québécoise d’ingénierie encourage les futures ingénieures et futurs ingénieurs à valider leurs connaissances techniques, théoriques et communicatives en participant à neuf compétitions d’ingénierie : conception senior, conception junior, débats oratoires, génie-conseil, communication scientifique, présentation de recherche cycles supérieurs, réingénierie et programmation. Soulignons que seule, l’Université de Sherbrooke, avait une équipe dans chacune des neuf épreuves de la CQI en mode virtuel cette année.