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Avec le programme FONCER

Former les leaders canadiens en technologies quantiques et en gestion de la biodiversité

À partir de la droite : Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international de la Francophonie, et Kirsty Duncan, ministre des Sciences et ministre des Sports et des Personnes handicapées. Elle sont en compagnie de chercheurs en physique.
À partir de la droite : Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international de la Francophonie, et Kirsty Duncan, ministre des Sciences et ministre des Sports et des Personnes handicapées. Elle sont en compagnie de chercheurs en physique.
Photo : fournie

Deux super équipes de l’UdeS se voient confier la mission de former la relève canadienne dans deux disciplines à la croisée des chemins : l’impact des actions humaines sur la biodiversité et le développement des technologies quantiques.

Le 16 juillet, la ministre des Sciences et ministre des Sports et des Personnes handicapées, Kirsty Duncan, était à l’UdeS pour annoncer l'octroi de 29,7 millions de dollars en subventions du Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) à 18 équipes de chercheurs canadiens. Le programme FONCER vise à améliorer la formation des chercheurs canadiens par le développement de leurs compétences professionnelles ainsi qu’en matière de communication et de collaboration.

En plus de renforcer les partenariats entre des équipes de recherche du Canada et de l'étranger, le programme offre aux étudiants une formation pratique qui les prépare au milieu de travail. Ils ont ainsi l’opportunité d'établir des liens avec des spécialistes des secteurs public et privé ainsi que dans des organismes communautaires. Deux des 18 équipes en question seront dirigées par les professeurs Dominique Gravel de la Faculté des sciences ainsi que par Yves Bérubé-Lauzière de la Faculté de génie.

« Grâce à des regroupements multidisciplinaires d’excellence, à des thèmes fédérateurs de recherche et à son approche partenariale, l’UdeS prépare des professionnels hautement qualifiés qui pourront relever les nombreux défis d’un monde de plus en plus complexe »,  a affirmé le recteur de l'UdeS, Pierre Cossette, présent lors de cette annonce du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

Combler le fossé entre les sciences et les technologies quantiques

Yves Bérubé-Lauzière
Yves Bérubé-Lauzière
Photo : Michel Caron

Membre chercheur de l’Institut quantique, le professeur Yves Bérubé-Lauzière est un expert de la biophotonique et de l’imagerie médicale. Le programme de formation qu’il dirigera s’adresse aux futurs scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs qui contribueront au développement des technologies quantiques, l’un des secteurs prioritaires de la haute technologie au pays. L'objectif est de former des candidats ayant une vue d'ensemble de la chaîne du développement de la technologie quantique, incluant la science quantique fondamentale, les méthodes d'ingénierie et les compétences professionnelles. On souhaite que les étudiants puissent acquérir des compétences en gestion de la recherche, en entreprenariat et en communications. Avec les étudiants en physique quantique, la formation contribuera à développer des compétences en ingénierie; aux étudiants en génie et en informatique, elle offrira des bases en physique quantique.

Les services et la science de la biodiversité computationnelle

Dominique Gravel
Dominique Gravel
Photo : Michel Caron

Au cours des 15 dernières années, les sciences de la biodiversité ont grandement progressé. Des progrès techniques dans la puissance de calcul et la disponibilité croissante des données, nourries par la science citoyenne, transforment petit à petit l’écologie en une science prédictive. Les scientifiques ont désormais accès à des quantités massives d’informations qui peuvent être utilisées pour prédire les impacts futurs des actions humaines sur la biodiversité. Mais contrairement aux autres sciences de la vie que sont la génomique, la médecine et les neurosciences, qui se sont attaqué au défi des mégadonnées en développant des infrastructures de calcul, l'écologie est relativement en retard.

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie intégrative, Dominique Gravel et son équipe s'emploieront à développer l'expertise technique et la puissance informatique nécessaires pour gérer l'énorme quantité d'information qui servira à anticiper les conséquences futures de l'activité humaine. Le programme espère former de futurs « solutionneurs » aptes à surveiller, analyser, prévoir et agir sur les problèmes de changement de la biodiversité.