Aller au contenu

La Chaire pour les femmes en sciences et en génie envoie trois étudiantes au Gender Summit

Les trois invitées de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie accompagnées de la professeure Ève Langelier au Gender Summit.
Les trois invitées de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie accompagnées de la professeure Ève Langelier au Gender Summit.

Photo : Fournie

Du 6 au 8 novembre prochain, ce sont trois étudiantes en sciences et en génie qui auront la chance de participer au Gender Summit grâce au concours lancé par la Chaire pour les femmes en sciences et en génie (CFSG) au Québec.

Édith Ducharme, étudiante au baccalauréat en génie physique à l’Université Laval, Maude Lizaire et Myriam Guindon, respectivement étudiante à la maîtrise en physique et étudiante à la maîtrise en génie mécanique à l’Université de Sherbrooke, se sont toutes les trois qualifiées pour assister au plus grand sommet international sur le pluralisme et la diversité.

C’est la Chaire pour les femmes en sciences et en génie, menée par Eve Langelier, professeure titulaire au Département de génie mécanique à l’Université de Sherbrooke, qui a lancé le concours d’une valeur de 1 350 $ par personne en septembre dernier.

« Notre objectif, en donnant l’occasion à des étudiantes en sciences et en génie de prendre part à cet événement, c’est de leur permettre de réinvestir dans leurs projets personnels, universitaires, professionnels et communautaires les connaissances qu’elles auront acquises sur l’égalité et la diversité, explique Eve Langelier. De cette façon, nous comptons rejoindre et conscientiser encore plus de personnes à la cause des femmes en sciences et en génie. »

En effet, Maude Lizaire, l’une des fondatrices du Regroupement des femmes en physique de l’Université de Sherbrooke, espère que le Gender Summit sera un lieu de rencontres et de discussions qui enrichira les actions du groupe, entre autres dans l’organisation de conférences et de panels pour les étudiantes en physique.

De son côté, Édith Ducharme est coordonnatrice du comité Génie global d’Ingénieurs sans Frontières Canada et elle souhaite développer un atelier qui s’adresse aux jeunes pour démystifier la profession d’ingénieur et d’ingénieure.

« Dès leur jeune âge, les filles sont exposées à des stéréotypes qui leur dressent des barrières vers les professions en sciences et en génie. Lors de mon choix d’études universitaires en génie physique, je savais que j’allais faire partie de la minorité de femmes qui choisit le génie comme profession, raconte l’étudiante au baccalauréat. Je devenais ainsi un modèle pour plusieurs et j’ai décidé d’en faire le fil conducteur de mon parcours. »

« Malheureusement, trop souvent, on commence à accorder de l’importance à une situation lorsque l’on vit nous-mêmes une injustice. Je ne suis pas si différente des autres, affirme la troisième gagnante du concours, Myriam Guindon, qui est administratrice du Réseau Technoscience pour la région de l’Estrie. C’est donc à la suite d’un événement désolant que j’ai voulu contribuer à démystifier la sous-représentation des femmes dans le domaine des sciences et du génie. »

Ces trois représentantes universitaires sont donc très enthousiastes de voir ce que le onzième sommet sur l’égalité des sexes et des genres aura à leur offrir en matière de connaissances pour améliorer la représentation des femmes en sciences et en génie.

Le Gender Summit en Amérique du Nord

L’événement, qui aura lieu pour la première fois en Amérique du Nord, a voyagé sur tous les continents depuis son lancement en 2011 à Bruxelles, en Belgique.

Du 6 au 8 novembre, ce sont près de 600 défenseurs et défenseuses de l’égalité des sexes et des genres qui se rassembleront à Montréal pour discuter des actions mises en œuvre partout dans le monde concernant l’égalité et la diversité des genres et des différentes communautés, comme les communautés autochtones et LGBTAB, dans les sciences, l’innovation et le développement.

Le Gender Summit est organisé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, par les Fonds de recherche du Québec et par Portia Ltd, en collaboration avec plusieurs organisations partenaires.

Par ailleurs, la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec, représentée par sa titulaire, Eve Langelier, y sera présente et donnera une séance en compagnie de quatre autres personnes expertes dans le domaine intitulée Stratégies, objectifs et mesures pour l’égalité entre les genres en sciences.


Informations complémentaires