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Première aux Jeux de génie du Québec

Sherbrooke brille de tous ses feux

Quelques membres de la délégation sherbrookoise lors d'une compétition (Jeux de génie du Québec 2017)
Quelques membres de la délégation sherbrookoise lors d'une compétition (Jeux de génie du Québec 2017)
Photo : UdeS

Imaginez un seul instant porter un masque de Goron en roulant sur les terres d’Hyrule tout en contemplant le crépuscule du soir. Si en plus, vous êtes en mesure de générer de l’électricité à partir de vos joues comme un Pikachu (Pokémon souris), en cas de menace, vous risquez de vous élever au-dessus de la mêlée. C’est exactement ce que les futurs ingénieurs sherbrookois ont réalisé en brillant de tous leurs feux pour remporter la 27e édition des Jeux de génie du Québec, le week-end dernier à l’École Polytechnique de Montréal. Ils ont devancé ainsi l’école Polytechnique et l’École de Technologie Supérieure (ÉTS), respectivement deuxième et troisième.

« Notre préparation minutieuse et l’application des connaissances techniques tirées de nos études ont constitué des facteurs déterminants pour cette grande réussite. Mais notre plus grande fierté, c’est l’esprit de famille qui régnait autour de notre équipe », souligne fièrement Christian-Roch Faucher, étudiant en génie civil et chef de la délégation. Première au classement général, Sherbrooke a tiré son épingle du jeu dans plusieurs sphères dont les débats oratoires, les compétitions académiques, les sports et La Machine.

La Machine

Cette année, l’épreuve maîtresse de ces jeux, La Machine, a fait appel aux compétences dans tous les domaines du génie pour concevoir et fabriquer des robots qui se déplaceront dans le monde d’Harry Potter et de Mario World. Ces machines mécaniques remplaceront les joueurs de Quidditch et elles lanceront des balles dans des anneaux afin de franchir des obstacles qui les mèneront à un poteau où Mario pourra déclarer son amour à la Princesse Peach et passer à un autre niveau.

Comment se déroule cette compétition emblématique? Un terrain rectangulaire, de 120 par 60 pouces, constitue la surface de jeu. Les matchs, d’une durée de 2 minutes 15 secondes, se joueront en alliance de deux équipes machine contre deux. Chaque alliance possédera sa propre zone dans laquelle les robots de ses membres pourront récolter des souafles, soit les balles de jeux, afin de les marquer dans les buts de la zone adverse. Les buts seront constitués de trois grands poteaux ayant à leur sommet des anneaux de diamètre variable comme dans les jeux de Quiddich. Au centre du terrain, dans la zone neutre, les robots des alliances devront se faufiler sous une poutre centrale, ou abaisser des ponts-levis afin de traverser de la zone ennemie à leur propre zone, et ainsi récupérer d’autres souafles. Sherbrooke a terminé 3e lors de cette épreuve.

Historique des jeux 

En 1990, un groupe d’étudiantes et étudiants en ingénierie de l’Université Laval créent les Jeux de génie du Québec, une compétition interuniversitaire dont l’objectif est de permettre aux étudiante et étudiants des facultés et écoles de génie des quatre coins de la province de se côtoyer dans un esprit de franche camaraderie. Plus de 500 étudiants provenant de dix facultés de génie au Québec répondent annuellement à l’appel lancé par la Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie du Québec (CREIQ).