Aller au contenu

Nouveaux projets en génie

Quatre projets de recherche pour diminuer les gaz à effet de serre

Quatre professeurs en génie de l’Université de Sherbrooke ont obtenu près de 1 M$ pour des projets de réduction des gaz à effet de serre. Les projets, qui se réaliseront au cours des trois prochaines années, visent à faire des recherches novatrices dans la réduction et la séquestration des gaz à effet de serre.

Le professeur Jean-Sébastien Plante, du Département de génie mécanique, développera une transmission manuelle automatisée pour véhicules électriques qui permettra le passage des rapports sans interruption de couple par l’utilisation d’un embrayage de transfert sec : «Nous espérons que par l’introduction de véhicules électriques plus performants, moins coûteux et moins énergivores dans le paysage automobile, il y ait un plus grand intérêt des consommateurs pour ce type d’engin», dit-il.

La professeure Michèle Heitz, du Département de génie chimique et de génie biotechnologique, innovera dans le secteur de la bioénergie en proposant une alternative au diesel, soit la production de biodiesel dans le cadre d’un projet interdisciplinaire où elle sera épaulée au niveau de la direction par la professeure Nathalie Faucheux, du même département, ainsi que par d’autres spécialistes scientifiques. Cette nouvelle énergie verte sera produite à partir de microalgues qui croissent rapidement et ont un rendement à l’hectare supérieur aux oléagineux terrestres.

Les professeurs Martin Désilets, du Département de génie mécanique, et Arezki Tagnit-Hamou, du Département de génie civil, s’attaqueront à rendre les procédés industriels moins énergivores et moins polluants.

Les travaux de Martin Désilets mèneront au développement de capteurs et de connaissances sur le comportement in situ en vue d’améliorer la mesure et le contrôle de la consommation énergétique d’une cuve d’électrolyse utilisée pour la production d’aluminium primaire.

Le professeur Tagnit-Hamou remplacera pour sa part une partie de ciment Portland par des ajouts cimentaires qui ne sont pas toujours disponibles localement dans toutes les provinces canadiennes, notamment au Québec. Le transport de ces matériaux vers les chantiers augmente le coût de production du béton, tout en diminuant l’impact positif de leur utilisation sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Le professeur explique : «La solution réside dans la production et la valorisation de matériaux locaux en ajouts cimentaires alternatifs comme nous le ferons à l’UdeS en bénéficiant des cendres volantes alternatives provenant d’une centrale de cogénération d’électricité à la biomasse d’une papetière et du verre mixte broyé provenant d’un centre de tri.»

Le Programme de recherche orientée en partenariat est offert par le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologie et le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture.