Projet Kazoza
Contribuer à la préparation d’un avenir meilleur des jeunes vivant dans le camp de réfugiés de Nakivale, en Ouganda
La Faculté d’éducation et la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke s’unissent dans la réalisation du projet d’éducation dénommé Kazoza.
- Objectif
- 2 000 000 $
- Catégories
- Construction et rénovation
- Matériel et équipement
- Milieu de vie
- Recherche
- Unités concernées
- Faculté de génie
- Faculté d’éducation
- Thématique d'avenir
- Innovation
Contexte

Le camp de Nakivale qui existe depuis 1958 et qui a hébergé les réfugiées et réfugiés rwandais à la suite d'une crise sociopolitique de 1959, a aussi accueilli au cours des dernières années des communautés de 11 nationalités, dont des personnes réfugiées burundaises suite à la crise sociopolitique de 2015. L’ensemble de ces communautés totalise une population d’environ 140 000 habitants qui vivent ensemble en harmonie malgré les conditions de vie difficiles. Il y a de quoi apprendre de cette population en ce qui concerne le vivre-ensemble. La raison majeure d’être du projet Kazoza dans ce camp est de faciliter l’accès à l’éducation de niveau secondaire aux jeunes réfugiés. En effet, pour cette population de 140000 habitants et dont 58 % sont des jeunes, il n’y a qu’une seule école secondaire avec un ratio pouvant atteindre 200 élèves par classe. On saisit ici toute la chance qu’ont les jeunes du Québec d’avoir des environnements d’apprentissage moins pléthoriques.
Le nom Kazoza a été suggéré par Pr Jean Gabin Ntebutse, initiateur du projet. Il s’agit d’un mot en Kirundi (langue du Burundi), synonyme d’avenir.
Le camp de réfugiés de Nakivale, en quelques chiffres :
- Érigé en 1958 et 8e camp de réfugiés en importance dans le monde;
- 140 000 personnes réfugiées comportant 11 nationalités;
- Les femmes et les enfants constituent 76% du nombre total des réfugiés dont 46 % d’enfants ont moins de 18 ans;
- Faibles possibilités d’accès à l’éducation en général et l’éducation secondaire en particulier, etc.;
- Une seule école secondaire dans le camp de Nakivale qui ne rejoint que 4% des enfants en âge de fréquenter l'école secondaire un ratio d’un enseignant pour environ 200 élèves;
Objectif
L’objectif global de ce projet est de faciliter l’accès à l’éducation de niveau secondaire aux jeunes réfugiés du Camp de Nakivale.
Le besoin d’avoir une école secondaire est criant et la pertinence de celle-ci se justifie à plus d’un titre. Elle va bien évidemment contribuer à préparer l’avenir de ces jeunes réfugiés. Elle s’inscrit ensuite dans une visée de l’éducation dans une perspective planétaire.
Les personnes étudiantes qui seront impliquées dans le projet Kazoza verront leur expérience de formation enrichie, et ceci cadre très bien avec le plan stratégique de notre université Oser l’expérience. Nul doute que les pratiques de formation seront enrichies. On peut penser aux personnes étudiantes du GCIUS qui seront impliquées dans la construction de l’école, on peut penser aux personnes étudiantes de la faculté d’éducation qui pourront faire des stages dans cette école dans le cadre des programmes de mobilité à l’international. Le projet offrira aussi des occasions de faire des recherches comparatives, par exemple sur des thématiques de persévérance scolaire.
Coordination du projet
Pr Jean Gabin Ntebutse, Professeur, Département pédagogie, Faculté d’éducation.
Pre Nathalie Roy, Vice-doyenne, Faculté de génie.
Groupe de Coopération Internationale de l’Université de Sherbrooke (GCIUS)