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Marc Ethier

Vivre sa passion pour les mathématiques jusqu’à Cracovie

Marc Ethier
Marc Ethier
Photo : fournie

Marc Ethier (Sciences 2013) se passionne pour les mathématiques. Il y a consacré ses études universitaires, d’un bout à l’autre. Il rêvait forcément d’en faire carrière. Mais pensait-il, quand il a commencé son baccalauréat à l’Université d’Ottawa en 2000, qu’il irait un jour jusqu’en Pologne pour vivre sa passion?

À la fin de son doctorat en juin dernier, Marc Ethier a répondu à l’appel de candidatures de l'Université Jagellonne pour les titulaires d'un doctorat en mathématiques ou en informatique souhaitant travailler en topologie computationnelle ou en systèmes dynamiques et possédant des capacités en programmation. La candidature de ce diplômé du Département de mathématiques de la Faculté des sciences est celle qui a été retenue.

C’est ainsi qu’en octobre dernier il s’est envolé pour Cracovie afin de joindre l’équipe du professeur Marian Mrozek en vue de participer aux travaux de la Chaire de mathématiques computationnelles de la Faculté de mathématiques et d’informatique.

«Je travaille principalement sur un projet dont l'objectif est de parvenir à reconstruire des applications d'un espace dans lui-même qui ne sont connues qu'à travers un nombre fini de points d'échantillonnage, et potentiellement sujettes à du bruit numérique», précise le mathématicien.

Dans plusieurs domaines du savoir, nous pouvons avoir à faire face à des données partielles, qui peuvent aussi être bruitées en raison d'erreurs de transmission, et c'est là que ces résultats éventuels pourraient être utiles. Pour cette reconstruction, l’équipe utilise le concept de persistance qui a été développé en topologie computationnelle.

Ce projet postdoctoral forme un lien parfait avec la thèse de Marc Ethier, qui s'intitule De multiples applications de l'homologie à l'imagerie numérique, dont les orientations ont toujours tourné autour de la topologie computationnelle, plus précisément des calculs d'homologie et d'homologie persistante, et de ses applications à différents problèmes en informatique (analyse d'images et reconnaissance de formes).

«J'étais familier avec la topologie computationnelle et la persistance topologique, ayant travaillé avec ces concepts au cours de mon doctorat sous la direction du professeur de l’Université de Sherbrooke Tomasz Kaczynski et de son collègue de l’Université Bishop’s Madjid Allili. J'avais aussi acquis une certaine expérience en programmation au cours de mes études, du baccalauréat au doctorat», conclut-il.

Qui sait où les mathématiques vont le mener par la suite!