Collaboration étudiante
Le RiboClub : un écosystème centré sur l'ARN
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS
Qu’est-ce que le RiboClub ?
Le RiboClub est bien plus qu'un simple regroupement de chercheurs spécialisé en ARN. C'est un écosystème dynamique qui réunit des chercheurs, des professionnels de recherche et des étudiants à la maîtrise, au doctorat et des stagiaires postdoctoraux de Sherbrooke, du Canada et de l'international. Le RiboClub favorise la collaboration entre les laboratoires et contribue activement à l'avancement des connaissances sur l'ARN.
L’implication étudiante est un pilier du RiboClub
Pour les étudiants, le RiboClub représente un environnement enrichissant. Il offre des occasions de formation, de réseautage, et un sentiment d’appartenance à une communauté scientifique engagée.
Le RiboClub ne pourrait exister sans l’implication de ses étudiants. Deux représentants étudiants sont élus pour un mandat de deux ans afin de représenter les intérêts des étudiants dans les différentes sphères du RiboClub. De plus, chaque laboratoire membre de Sherbrooke désigne un représentant qui participe aux comités étudiants, assurant ainsi une contribution active aux activités et décisions du RiboClub. Cette implication étudiante contribue à enrichir la vie scientifique du RiboClub, notamment par des activités qui offrent aux étudiants la possibilité de valoriser leur recherche.
Des opportunités concrètes de faire rayonner son projet de recherche
Le RiboClub offre plusieurs occasions aux étudiants de présenter les avancées de leurs projets de maîtrise ou de doctorat. Chaque mois, une session de présentations est organisée à l’Université de Sherbrooke et diffusée en ligne pour les membres du RiboClub d’ici et de partout dans le monde. Lors de ces sessions, trois étudiants présentent leurs travaux. Ces sessions permettent aux participants d’accéder à une diversité de recherches sur l’ARN menées au Canada et ailleurs. Pour les étudiants qui présentent, c’est une occasion de pratiquer leur communication scientifique, d’obtenir des retours de la communauté et de faire rayonner leurs travaux à l’échelle locale, nationale et internationale. Les présentations sont évaluées par un comité étudiant (membres de Sherbrooke), et les meilleures présentations à la maîtrise et au doctorat sont récompensées par un prix en argent. Le doctorant ayant offert la meilleure présentation est invité à présenter au congrès annuel du RiboClub, augmentant la visibilité de sa recherche.
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS
En plus des présentations mensuelles, le RiboClub organise chaque année un congrès annuel à Orford. Cet événement d’envergure accueille des chercheurs de renommée internationale, dont certains lauréats du Prix Nobel. Les étudiants y jouent un rôle actif: ils votent pour choisir un conférencier invité, participent à des activités de réseautage et de mentorat avec des chercheurs, des anciens étudiants et des membres de l’industrie. Ils peuvent également s’impliquer comme bénévoles, contribuant au bon déroulement de la conférence. Ces échanges et cette implication peuvent même ouvrir la porte à des opportunités de stages, de postdoctorats ou d’emplois.
Une communauté scientifique, mais aussi conviviale!
Le RiboClub n’est pas juste du sérieux! Des activités sociales comme des 5 à 7 sont organisées pour discuter de science (ou pas) dans une ambiance détendue, renforçant le sentiment d’appartenance.
En juin, un comité étudiant organise la journée sociale du RiboClub pour célébrer la fin des sessions mensuelles. Cet événement rassemble environ 70 membres à Orford autour d’un thème original qui pousse les participants à sortir de leur zone de confort et à découvrir d’autres facettes de la recherche (exemple: Biology Outside the Box, Communication Scientifique, L’intelligence artificielle en recherche...). L’après-midi est consacré à des activités de team building pour renforcer les liens et la collaboration. Cette journée est organisée par et pour les étudiants.
Photo : Fournie
Finalement, le RiboClub est un tremplin pour les étudiants, que ce soit pour une carrière scientifique dans le milieu académique, dans l’industrie ou dans d’autres domaines. Il nous offre un environnement riche en opportunités, en apprentissage et en connexions.
Laurence Faucher-Giguère est étudiante au doctorat en microbiologie sous la direction de Pr Sherif Abou Elela et Pre Michelle Scott.
Projet de recherche : Je travaille sur le cancer ovarien. Mon objectif est de comprendre pourquoi certaines tumeurs sont plus agressives que d'autres. J'étudie les mécanismes moléculaires impliqués, en particulier la dérégulation de petits ARN non codants (appelés snoRNAs) qui semblent jouer un rôle dans la progression tumorale. Je m'intéresse à leur impact sur les modifications de l’ARN ribosomique et comment cela influence le profil de traduction et le potentiel invasif des cellules cancéreuses.
Louis-Philippe Chaumont est étudiant au doctorat en biochimie sous la direction des Pres Karine Choquet et Michelle Scott. Projet de recherche : J'étudie la relation entre les petits ARN nucléolaires et leurs gènes hôtes pendant la neurogenèse.