Enquête Relance 2018
Les nouveaux diplômés et diplômées de l’UdeS intègrent rapidement le marché du travail
Les personnes nouvellement diplômées de l’Université de Sherbrooke intègrent rapidement le marché du travail et présentent un taux de chômage nettement inférieur à celui de l’ensemble de la population active du Québec. Voilà l’une des données que révèle l’enquête Relance 2018, une étude biennale qui vise à connaître la situation de travail ou d’études des diplômées et diplômés un an et deux ans après l’obtention de leur grade.
En effet, 87,7 % des personnes détenant un baccalauréat travaillaient à temps plein (30 heures et plus par semaine) après l’obtention de leur diplôme. Qui plus est, 71,7 % d’entre elles ont décroché un emploi dans un délai de trois mois et moins. Alors que le taux de chômage des personnes répondantes était de 5,6 % en 2016 et de 6,3 % en 2014, l’on observe maintenant une baisse du nombre de personnes en recherche d’emploi, avec un taux de chômage de 4,3 %, plus bas que celui de l’ensemble de la population active du Québec, qui s’établissait à 5,4 % en avril 2018.
Cette situation enviable s’observe aussi du côté des titulaires de maîtrise, qui occupent un emploi à temps plein dans une proportion de 91,8 %, comparativement à 81,7 % en 2016. Dans 76,1 % des cas, le placement s’est fait dans un délai de trois mois ou moins. Qui plus est, l’on dénote une baisse significative du taux de chômage chez les personnes détentrices d’une maîtrise. De 9 % en 2016, la proportion de personnes à la recherche d’un emploi a dégringolé à 3,1 % en 2018.
« Ces chiffres sont révélateurs. Les programmes de l’UdeS sont reconnus pour leur pertinence et préparent les diplômées et diplômés au milieu du travail. Nos diplômés intègrent avec succès le marché de l’emploi », se réjouit la vice-rectrice aux études, la professeure Christine Hudon.
L’avantage des stages et de la formation pratique
L’UdeS est réputée pour offrir des programmes d’études très axés sur la pratique, qui correspondent aux besoins du marché du travail. À ce chapitre, la Relance nous apprend que 29,3 % de nos diplômés du 1er cycle ont trouvé un premier emploi à temps plein à la suite de stages effectués au cours de leur formation. Cette proportion est d’ailleurs en hausse par rapport à 2016, ce qui démontre les bénéfices de l’ajout de stages et d’expériences pratiques à la formation. Près de 50 programmes sont d’ailleurs offerts en régime coopératif, permettant d’alterner des sessions d’études et de stages rémunérés.
L’Estrie comme premier lieu d’emploi
À l’instar des dernières éditions de la Relance, l’Estrie demeure en tête du palmarès comme premier lieu d’emploi des diplômées et diplômés de l’UdeS. En effet, quelque 28 % des récents diplômés de premier cycle travaillent dans la région, devant Montréal (22 %) et la Montérégie (20,8 %). Du côté du 2e cycle, il est intéressant de constater une hausse marquée des personnes diplômées ayant obtenu un emploi dans la région, passant de 19,2 % en 2016 à 26,5 % en 2018. Ces statistiques sont éloquentes lorsque l’on sait que seulement 16 % de l’effectif étudiant de l’UdeS est estrien.
À propos de Relance
Le Service de psychologie et d’orientation mène l’enquête Relance de manière bisannuelle depuis 1987. Il s’agit également d’un outil d’information indispensable pour les étudiantes et étudiants, les conseillères et conseillers d’orientation, les spécialistes de l’information scolaire et les administratrices et administrateurs de programmes d’études.
En plus des différentes statistiques sur les taux d’emplois, les salaires, le délai pour trouver un travail, la Relance comprend des descriptions de postes occupés par les répondants. Les étudiants peuvent ainsi connaître, dès le début de leur parcours universitaire, la nature des postes qu’ils pourront occuper et dans quel type d’organisations ils pourront travailler. Ces données peuvent aider à briser les mythes entourant certains programmes d’études et encourager les étudiants à ouvrir leurs horizons.
L’enquête de 2018 a été menée auprès de 3655 personnes diplômées de 2016 résidant au Canada. De ce nombre, 1043 personnes ont répondu aux questions, soit un taux de réponse de 28,5 %. Les personnes diplômées ont été interrogées sur leur situation au cours de la première semaine d’avril 2017 et d’avril 2018, c’est-à-dire en moyenne un et deux ans après la fin de leurs études.