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Colloque du SoDRUS et de la Chaire sur les religions en modernité avancée

La criminalisation du religieux dans une démocratie libérale

Louis-Léon Christians est docteur en droit, docteur en droit canonique et professeur à l'université catholique de Louvain, où il est titulaire de la chaire de droit des religions.

Louis-Léon Christians est docteur en droit, docteur en droit canonique et professeur à l'université catholique 
de Louvain, où il est titulaire de la chaire de droit
des religions.


Photo : François Lafrance

Comment une société libre et démocratique peut-elle justifier la criminalisation de comportements religieux marginaux qui ne portent pas toujours atteinte à l’intégrité physique et psychologique d’autrui? Comment décider quels sont les comportements qui méritent d’être punis ou prévenus par les moyens de la coercition étatique? La déviation par rapport aux valeurs fondamentales de la société justifie-t-elle à elle seule une telle coercition?

Marc-Antoine Dilhac est professeur adjoint en éthique et philosophie politique au département de philosophie de l'université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du canada en éthique publique et théorie politique.

Marc-Antoine Dilhac est professeur adjoint en éthique et philosophie politique au département de philosophie de l'université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du canada en éthique publique et théorie 
politique.


Photo : François Lafrance

Les 2 et 3 octobre, dans le cadre d’un colloque international intituléLa religion hors-la-loi : l’État libéral à l’épreuve des religions minoritaires, d’éminents penseurs de la France, de la Belgique, des États-Unis et du Canada se sont donné rendez-vous à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke pour aborder différents aspects de questions délicates étroitement liées aux religions minoritaires.

Tout à tour, juristes, philosophes, criminologues, sociologues et anthropologues ont eu l’occasion de se pencher et de s’interroger sur la criminalisation du religieux dans une démocratie libérale, sous l’angle de la théorie, puis de la protection des valeurs sociales fondamentales et des atteintes physique ou psychologiques. « Nous voulions étudier plusieurs cas de figure, dans différents pays, et voir s’il y a une règle générale qui en émane », a précisé la professeure Marie-Pierre Robert, co-organisatrice du colloque avec le professeur David Koussens.

David Koussens est professeur à la Faculté de théologie et d'études religieuses et titulaire de la chaire sur les religion en modernité avancée. Marie-Pierre Robert estprofesseur à la Faculté de droit et codirectrice du SoDRUS.

David Koussens est professeur à la Faculté de théologie et d'études religieuses et titulaire de la chaire sur les religion en modernité avancée. Marie-Pierre Robert est
professeur à la Faculté de droit et codirectrice du SoDRUS.


Photo : François Lafrance

Le colloque était conjointement organisé par le Centre de recherche Société, droit et religions de l'Université de Sherbrooke (SoDRUS) et la Chaire sur les religions en modernité avancée, avec le soutien et la collaboration de la Faculté de droit et de la Faculté de théologie et d’études religieuses.


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