Félicitations aux récipiendaires
Application des statistiques en biochimie
Pour le cours Biométrie en biochimie offert en 2e année en biochimie de la santé, les étudiants ont eu pour mandat de proposer une expérimentation adaptée à l’enseignement d’un test statistique pour des élèves du collégial.
En plus de détailler l’objectif du projet, le protocole expérimental et bien sûr le test statistique à employer, chacun a dû expliquer l’utilité du test ciblé ainsi que l’ensemble des étapes à franchir pour en arriver à une conclusion. Le tout, évidemment, le plus adapté possible aux compétences des cégépiens et des cégépiennes.
Après une analyse par un jury d’enseignants du collégial, 5 travaux ont été sélectionnés et 2 sont ressortis récipiendaires! En plus de la pertinence scientifique et statistique, l’aspect pédagogique des propositions ainsi que leur côté novateur ont été considérés.
Les formes des becs d’oiseaux influencent-elle leur survie? par Simon-Olivier Paré
Dans un contexte de cours présentant l’évolution des espèces selon la sélection naturelle, un exemple facile à visualiser et à démontrer en laboratoire peut être la différenciation des becs d’oiseau selon leur mode d’alimentation. Supposons que nous avons trois espèces d’oiseaux avec trois types de becs différents qui se retrouvent pour une raison quelconque et subite isolés sur une île. La seule nourriture présente en abondance étant les graines de fleurs tombées au sol. Y a-t-il une espèce dont le risque d’extinction est plus ou moins élevé? Cela serait déterminé par les élèves en analysant les données obtenues avec un test d’ANOVA.
Ce projet, proposé par Simon-Olivier Paré, permet d’illustrer la différenciation des becs d’oiseau selon leur mode d’alimentation. Dans cette expérience, les becs d’oiseaux sont imités par des ustensiles de cuisine!
La microbiologie de la main dominante diffère-t-elle de celle de la main non dominante? par Annabelle Calvé
Cette expérience consiste à comparer la croissance bactérienne entre la main dominante et la main non-dominante des étudiants. En résumé, chaque étudiant étampe chacune de ses mains sur une gélose stérile désignée. Une fois fait, les géloses sont incubées environ 24h afin d’avoir des colonies bactériennes suffisamment grosses pour permettre de les compter.
Les résultats seraient analysés par un test de Student pour données appariées, puisque les données sont liées entre elles, sachant que l’échantillonnage se produit sur les 2 mains d’un même étudiant. Bravo à Annabelle Calvé pour cette proposition simple et claire!