Aller au contenu

Soirée de la relève de l'Acfas

Trois étudiants chercheurs remportent des prix pour leur excellence

Photo : Robert Dumont

Trois étudiants chercheurs de l’Université ont brillé par leur excellence lors de la Soirée de la relève de l’Association francophone pour le savoir (Acfas), qui se tenait hier soir à Montréal. Judith Robitaille, étudiante à la maîtrise en sciences cliniques, remporte le prix Acfas IRSST Santé et sécurité du travail, tandis que François Allard, étudiant au doctorat en génie chimique, décroche le prix Acfas Ressources naturelles. Ces deux récompenses sont assorties d’une bourse de 5000 $. Enfin, la postdoctorante Morgane Urli, de la Faculté des sciences, remporte le Prix du Concours de vulgarisation de la recherche 2014.

Une musique douloureuse

L'étudiante chercheuse Judith Robitaille, lauréate du prix Acfas IRSST Santé et sécurité au travail pour la catégorie maîtrise.
L'étudiante chercheuse Judith Robitaille, lauréate du prix Acfas IRSST Santé et sécurité au travail pour la catégorie maîtrise.
Photo : fournie

Ergothérapeute de formation, Judith Robitaille se préoccupe des problèmes musculo-squelettiques chez les musiciens. Elle-même violoniste, elle connaît très bien les douleurs ressenties parfois à la suite d’une pratique intensive. Cette réalité l’a motivée à débuter un projet de recherche sur le sujet dans le cadre d’une maîtrise à la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

Les problèmes de santé en lien avec l'exécution de la musique sont courants, tant chez les musiciens professionnels que chez les étudiants de tous âges. Le projet de recherche de Judith Robitaille vise à identifier les problèmes de santé les plus fréquents chez les musiciens (professionnels et étudiants), d'en comprendre les facteurs de risque et d'explorer des pistes de solution applicables aux différents contextes de leurs activités musicales.

En plus d’être clinicienne, Judith Robitaille assume les rôles de chargée de cours et de mentore à l’École de réadaptation de l’Université de Sherbrooke.

Des économies d’énergie pour les alumineries

François Allard, récipiendaire du prix Acfas Ressources naturelles.
François Allard, récipiendaire du prix Acfas Ressources naturelles.

Photo : Michel Caron

L’industrie de l’aluminium occupe une place d’importance dans l’économie du Québec. Pour que l'aluminium demeure compétitif mondialement, son coût de production doit constamment être réduit. Le procédé d’électrolyse de l’aluminium nécessite une énorme quantité d’énergie électrique, soit environ 13 000 kWh par tonne d’aluminium. Entre autres, les pertes de chaleur peuvent être diminuées afin d’augmenter significativement la performance des cellules d’électrolyse. Or les bilans thermiques généraux démontrent qu’environ 50 % de la chaleur est perdue par le dessus de la cellule d’électrolyse.

Ces pertes d’énergie sont le cheval de bataille de François Allard, étudiant au doctorat en génie chimique à la Faculté de génie. Sa thèse vise à apporter des pistes de solution à ce problème majeur de l’industrie de l’aluminium. La diminution de ces pertes d’énergie améliorerait le bilan environnemental de l’industrie. De plus, les phénomènes de pertes thermiques par les matériaux de recouvrement des cellules d’électrolyse sont complexes et ils sont très peu détaillés par la littérature. (Un autre texte est proposé en fin de texte)

Les érables à l’assaut des montagnes au Québec?

La postdoctorante Morgane Urli est lauréate du Concours de vulgarisation de la recherche de l'Acfas.
La postdoctorante Morgane Urli est lauréate du Concours de vulgarisation de la recherche de l'Acfas.
Photo : fournie

Postdoctorante en biologie à la Faculté des sciences, Morgane Urli s’intéresse aux réponses des arbres forestiers face aux changements climatiques, à la répartition géographique des arbres et au fonctionnement des écosystèmes forestiers. Au sein du laboratoire du professeur Mark Vellend, Morgane tente de découvrir les facteurs qui contrôlent la distribution altitudinale de l’érable à sucre, espèce économiquement et écologiquement très importante au Canada. En soumettant un article vulgarisé sur son sujet d’étude, elle a remporté le Concours de vulgarisation de la recherche de l’Acfas, assorti d’une bourse de 1000 $ et d’une diffusion au grand public.

Une professeure récompensée

D’autre part, la professeure Marie-Claude Desjardins, de la Faculté de droit de l’UdeS, a remporté le Prix de thèse en cotutelle Québec-France, alors qu’elle terminait son doctorat en droit à l’Université Laval et à l’Université Montesquieu-Bordeaux IV.

Chaque année, depuis 1944, l'Acfas s'associe à des partenaires pour décerner des prix récompensant des contributions exceptionnelles à la recherche scientifique. Les prix Acfas soulignent des percées significatives dans tous les domaines de la recherche et viennent soutenir les chercheurs d'expérience et les chercheurs prometteurs de la relève.


Informations complémentaires