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Des porte-parole en verve aux cérémonies facultaires des cohortes 2012

Quelques diplômés jouant, entre la cérémonie principale et leur cérémonie facultaire.
Quelques diplômés jouant, entre la cérémonie principale et leur cérémonie facultaire.
Photo : Michel Caron

À l’instar des cohortes de 2011 la veille, chacune des cérémonies facultaires invitait une diplômée ou un diplômé à livrer un discours à titre de porte-parole de sa promotion. À travers des souvenirs, des anecdotes et des particularités qui font la marque de chacune de leurs disciplines respectives, ils ont mis en relief la fierté qu’ils avaient d'appartenir à la grande famille des diplômés de l’Université de Sherbrooke. Nous vous en présentons quelques extraits.

Au nom de ses condisciples de la Faculté d’administration, Sabrina Moreau a souligné l’apport des rencontres qu’elle a faites à l’UdeS : «Ce que je vois devant moi, avant toute chose, ce sont des amis, des vrais, des collègues fidèles, visionnaires et déterminés. J’en suis donc venue à la conclusion que l’Université nous a donné beaucoup plus qu’un diplôme. Combien de fois avons-nous entendu que les relations interpersonnelles sont au cœur du succès? [Ce diplôme…], il est le premier pas vers l’atteinte de nos objectifs, de nos rêves. Il est le symbole de notre savoir, de notre savoir-faire et de notre savoir-être. Maintenant, à nous de savoir construire.»

Des cohortes déambulent sur le Campus principal pour joindre les cérémonies facultaires.
Des cohortes déambulent sur le Campus principal pour joindre les cérémonies facultaires.
Photo : Michel Caron

Marie-Laurence Hébert-Trudeau était quant à elle porte-parole de la cohorte des finissants en droit. Elle a évoqué ce nouveau départ qui s’offre aux diplômés : «En tant que juristes et citoyens, je souhaite nous voir continuer dans le chemin tracé par les personnes qui ont cru en nous : un chemin ambitieux, guidé par l’ouverture d’esprit, la recherche de la justice et de la vérité. Je souhaite que nous devenions des agents de changement, dans nos entourages, nos communautés et notre société. (…) Alors, mes amis, je vous dis : travaillez fort, voyagez, aimez, allez au bout de vos rêves, vivez. Nous sommes sur la ligne de départ, c’est aujourd’hui que tout commence.»

À la Faculté d’éducation, Mathieu Audet s’est fait le témoin du mélange d’émotions qui habite cette journée importante : «Lors de notre cheminement, nous n’avons pas seulement appris des leçons théoriques. Nos apprentissages nous ont permis d’évoluer sur le plan humain… comme quoi la vie à l’Université de Sherbrooke fait réellement partie du programme! Et c’est parce que nous étions proche l’un de l’autre que je vous affirme aujourd’hui que c’est plaisant d’être le prisonnier nostalgique de notre année de promotion, tiraillé entre le début et la fin qui sont aujourd’hui deux éléments qui laissent notre visage couvert d’un sourire, et peut-être même de quelques larmes de joie.»

Des diplômés couverts d’or et de vert.
Des diplômés couverts d’or et de vert.
Photo : Michel Caron

Éliane Massé, diplômée de la Faculté d’éducation physique et sportive, a appelé ses condisciples à devenir des agents de changement pour une société en santé. «De grands mais beaux défis nous attendent. Chaque finissant a ses propres aspirations, mais collectivement, une grande mission nous attend, celle de partager notre passion pour l’activité physique à l’ensemble de la société afin de donner à tous le goût de bouger et d’être en santé tout au long de leur vie!»

Andréanne St-Laurent, de la Faculté des lettres et sciences humaines, a évoqué les grandes étapes d'un parcours universitaire, mais aussi les joies du quotidien et les amitiés tissées à l’UdeS : «Alors que dans les premiers jours, on avait peur de ne trouver personne avec qui se lier, je peux vous dire qu’aujourd’hui, on a peur de ne plus avoir de temps pour se retrouver. Étrangers d’une journée, nos collègues nous sont maintenant si familiers qu’on sait qui aura un café à la main le matin, qui mange ses tartines au Nutella en classe et qui oublie toujours d’éteindre son cellulaire pendant les présentations orales. Cette proximité dépasse souvent le cadre scolaire : pour plusieurs, les amitiés créées à Sherbrooke promettent d’être longues, soignées et enrichissantes.»

À la cérémonie facultaire de Médecine et sciences de la santé, Valérie Therrieault a évoqué sa vision de sa future carrière : «Aucun livre ne peut nous apprendre à demeurer sensible aux émotions que nous transmettrons à nos patients. Aucune banque de données ne peut se substituer au jugement clinique que nous continuerons, au fil des ans, à peaufiner. Aucune application ne peut remplacer le contact humain essentiel à la pratique de la médecine. Nous avons acquis bien plus que des connaissances théoriques au cours des quatre dernières années.»

Frédérique Duplain-Laferrière a pour sa part souligné la valeur de la formation reçue à la Faculté des sciences : «La science, c’est pour les durs! Vous le savez comme moi, la formation qu’on vient d’achever, c’est des nuits d’études acharnées, des tonnes de café ingérées, et tout ça, dans le but de réussir des examens irréalisables, de remettre un travail ou de trouver de nouvelles idées pour la suite de sa recherche. Mais un peu plus sérieusement, un diplôme en sciences, ce n’est pas seulement plusieurs années d’apprentissage dans un domaine donné, c’est aussi l’acquisition d’un esprit critique, qui nous permet d’aborder le monde d’une façon beaucoup plus intelligente. La science, ça fait de nous des gens rigoureux, organisés, et avouons-le, des gens à qui on ne fait pas croire n’importe quoi!»

Quant à Marc-Antoine Turcotte, diplômé de la Faculté de génie, il a profité de l’occasion pour saluer l’appui des proches qui ont rendu possible l’obtention du diplôme : «Aujourd’hui est aussi une journée unique pour notre famille, nos amis. Remercions-les pour leur appui inconditionnel. Remercions ceux qui ont rendu, de près ou de loin, l’aventure possible. Remercions les professeurs, les chargés de cours et le personnel facultaire. Ce sont aussi ces visages qui sont derrière notre réussite d’aujourd’hui.»

Notons que les diplômés de la Faculté de théologie et d’études religieuses ont pris part à une seule cérémonie pour les cohortes 2011 et 2012, le 22 septembre.


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