Coup de cœur pour une personne à l’écoute
«Merci, professeur Lavoie»
Cette histoire rend hommage au professeur Éric Lavoie, pédiatre. En plus de ses tâches de professeur et de médecin, il est aussi un adjoint à la vie étudiante de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Son rôle : rencontrer les étudiants qui se posent des questions ou qui vivent des moments difficiles. Finissant au doctorat en médecine, Maxime Delisle l’a rencontré à deux reprises. Dans la lettre qui suit, Maxime témoigne de l’importance de cette rencontre.
« Les études en médecine se déroulent à 100 miles à l’heure. La charge de travail est colossale. À un certain moment, comme plusieurs de mes collègues, j’en suis venu à me poser des questions comme : «Suis-je à ma place en médecine?» ou encore «Suis-je à la hauteur?»
Malheureusement, le rythme qu’impose le programme ne permet pas de mettre les études en veilleuse pendant 7 jours pour répondre à ces questions existentielles. C’est pourquoi, depuis notre entrée en médecine, la Faculté de médecine et des sciences de la santé fait la promotion de son programme d’adjoints à la vie étudiante.
J’ai donc communiqué avec le professeur Éric Lavoie une première fois en première année. En quelques heures, il a répondu à ma demande par courriel et m’a donné un rendez-vous le lendemain! Wow! Quelle disponibilité pour un professionnel aussi débordé! Lors de ce rendez-vous, il a fait preuve d’une grande écoute, de patience, d’empathie.
Il m’a rassuré. Il m’a redonné confiance. Il m’a posé de bonnes questions et a orienté ma réflexion. Je suis sorti de cette rencontre avec le cœur plus léger et avec une motivation renouvelée. Il a proposé un suivi au besoin et m’a assuré qu’il garderait, comme cela est la norme, nos échanges confidentiels.
Mon histoire est aussi celle d’une centaine d’étudiants de médecine. En effet, l’an dernier, notre promotion a remis un prix Coup de cœur au professeur Éric Lavoie pour son rôle d’adjoint à la vie étudiante.
Je ne crois pas mentir en disant que, sans l’aide de ce pédiatre, plusieurs des 200 finissants du doctorat en médecine n’auraient pas reçu leur diplôme. »