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Assemblées générales extraordinaires des 19 et 21 janvier 2021

Mandats clairs pour la requête de fusion et l’amorce des négociations

Les membres de l’APAPUS réunis en assemblées générales extraordinaires ont donné un mandat à leurs dirigeants syndicaux de déposer une requête auprès du Tribunal administratif du travail (TAT) tel que prévoit la loi, afin de fusionner les deux unités de négociations. Ils ont aussi entériné les objectifs de négociation pour le renouvellement des conventions collectives de travail. Les deux assemblées ont eu lieu le 19 janvier pour les membres de l’Unité A et le 21 janvier leurs collègues de l’Unité B.

Une forte majorité des membres a appuyé le projet de fusion dans chacune des deux unités. Les objectifs de négociations ont été appuyés significativement dans les deux groupes également.

Étapes à venir

Avec les mandats en mains, l’APAPUS compte discuter avec les représentants patronaux en vue de déposer rapidement la requête en fusion. Par ailleurs, les visées des deux parties sont de négocier les termes de la prochaine convention collective de travail dans l'objectif d'arriver à une entente d’ici la fin de l’année 2021. Le comité de négociations de l’APAPUS sera formé de la porte parole Mathilde Valentini, conseillère en relations de travail à la FPPU, ainsi que de Guillaume Arguin (conseiller – Unité B), Pascal Morin (secrétaire et délégué au CRT) et Marie-France Noël (vice-présidente).

Une démarche par étapes

Lors des deux assemblées, le président de l’APAPUS, Robin Renaud, a fourni quelques explications sur les motivations du syndicat à demander la fusion des unités. Il a expliqué que depuis plusieurs années, l’APAPUS travaille à renforcer l’idée de reconnaissance des professionnels de la recherche, et veut renforcer la stabilisation des personnes qui restent en recherche pendant des années. Par ailleurs, l'APAPUS souhaite une meilleure cohésion des membres des deux sections.

Il existe peu de passerelles permettant aux gens de l’Unité B d’accéder à un emploi dans l’Unité A (incluant les postes avec sécurité d’emploi). Le syndicat souhaite que les professionnels de la recherche soient davantage vus comme des gens du même groupe et aient certains accès et certains droits des membres couverts par la convention de l’Unité A.

Ceci dit, le président a mentionné que « la fusion ne règlera pas l’ensemble des disparités d’un seul coup ; le travail se fera sur un horizon de moyen et long termes. Mais nous croyons que c’est une voie qui peut aider à offrir une forme de stabilisation des carrières pour les gens de la recherche ».

La question salariale sera validée plus tard

Pour ce qui est de la question de l’harmonisation des échelles salariales, Robin Renaud a expliqué que le syndicat est conscient des enjeux et des risques liés aux mouvements salariaux. « Nous avons la préoccupation de ne pas « tuer la recherche » en demandant d’appliquer des échelles salariales qui seraient trop élevées par rapport à la situation actuelle. Nous imaginons divers scénarios, comme par exemple de maintenir des échelles distinctes pour la recherche, ou encore d’avoir une échelle qui ferait le pont entre les deux groupes. Mais cette question sera débattue plus tard et fera l’objet de consultation ultérieures auprès des membres. Nous attendrons de recevoir la confirmation que le projet de fusion est accepté par les autorités compétentes et demanderons à nos membres de se prononcer sur le scénario d’intégration salariale qui conviendra à la majorité. »

Globalement, le syndicat souhaite travailler à l’amélioration des conditions de travail des membres des deux unités actuelles et la fusion ne doit pas se faire au détriment d'une des deux unités. L’APAPUS compte environ 690 membres dans l’unité A et 450 dans l’unité B.