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Pourquoi lier littérature et mathématiques?

Depuis sa création à l'automne 2012, le Laboratoire interdisciplinaire Littérature et Mathématiques a mené des recherches approfondies sur les écrits scientifiques portant sur les relations entre les œuvres littéraires et les mathématiques. De nombreux auteurs se prononcent sur les avantages de lier littérature et mathématique dans l'enseignement tant aux niveaux primaire que secondaire.

Un aperçu des avantages à lier littérature et mathématique

Pour les apprentissages globaux faits par l'élève :

  • Apporte un gain de sens pour l'élève (Lynch, 2006);
  • Amène l'élève à s'adapter à différents styles d'apprentissage (Morgan, 2006; Murphy, 2000);
  • Aide l'élève à intégrer l'étude de la littérature et l'étude des mathématiques (Schiro, 1997);
  • Aide les élèves à développer un esprit critique et logique (Murphy, 2000; Bainbridge et Pantaleo, 1999).

Pour l'apprentissage du français :

  • Contribue au développement du langage et de la littératie (Toliver, 2001; Karweit et Wasik, 1996);
  • Suscite la circulation des idées et permet aux enfants la possibilité de vivre une expérience pouvant améliorer les compétences en arts du langage (Lynch, 2006).

Pour l'apprentissage des mathématiques :

  • Aide l'élève à développer et visualiser de multiples représentations de concepts mathématiques, lui permettant d'accéder à de nouvelles significations (Malloy, 2002);
  • Diminue l'anxiété liée à l'apprentissage des mathématiques (Smith, 2002);
  • Améliore les résultats scolaires en mathématiques (O'Neill, 2004; Casey, 2003; Ameis, 2002; Robert, 2002; Bainbridge et Pantaleo, 1999; Hopkins, 1993; Morgan, 2006; Burnett et Wichman, 1997; Hong, 1996; Jennings, Jennings, Tichey et Dixon-Krauss, 1992);
  • Procure un contexte concret pour comprendre les mathématiques (Burnett et Wichman, 1997; Schiro, 1997) et développer des idées mathématiques (Lovitt and Clarke, 1992);
  • Aide l'élève à lier les mathématiques à ses expériences personnelles (Hellwig, Monroe et Jacobs, 2000; Moyer, 2000; Murphy, 2000);
  • Permet une meilleure compréhension des concepts mathématiques dans un contexte significatif (Lynch, 2006);
  • Procure un contexte signifiant pour identifier les concepts mathématiques et résoudre des problèmes mathématiques (Jacobs et Rak, 1997; Melser et Leitze, 1999; Toliver, 2001; Jenner et Anderson, 2000; Whitin et Wilde, 1995; Schiro, 1997);
  • Facilite, chez l'élève, le développement, l'utilisation et la communication du langage mathématique (Schiro, 1997; Bainbridge et Pantaleo, 1999);
  • Permet à l'élève une meilleure compréhension d'une situation à caractère mathématique (Morgan, 2006);
  • Aide l'élève à développer le raisonnement, la pensée mathématique et l'habileté à résoudre des problèmes mathématiques (Hopkins, 1993; Morgan, 2006; Schiro, 1997);
  • Procure à l'élève une vue plus riche de la nature des mathématiques (Schiro, 1997);
  • Aide les élèves à développer une pensée créative dans la résolution de problèmes (Toliver, 2001);
  • Est un bon moyen d'amener les élèves à comprendre l'importance des mathématiques dans leur vie de tous les jours (Ellis, 1997; Morgan, 2006);
  • Procure à l'élève une expérience différente des mathématiques (Morgan, 2006).

Pour la motivation, l'intérêt, l'attitude de l'élève :

  • Motive l'élève (Usnick et Mc Carthy, 1998; Whitin et Wilde, 1995);
  • Suscite l'intérêt de l'élève (Wickett, 2000; Hong, 1996; Casey, 2004; Smith, 1995; Doiron, 1994; Welchman-Tischler, 1992);
  • Améliore l'attitude de l'élève vis-à-vis des mathématiques (Schiro, 1997);
  • Est une façon intéressante d'inviter les élèves dans le monde des mathématiques (Morgan, 2006).

Pour l'enseignant :

  • Fournit à l'enseignant un meilleur portrait des apprentissages des élèves, lui procure des informations plus authentiques au sujet des élèves que des exercices papier-crayon (Morgan, 2006);
  • L'utilisation d'histoires garde les élèves attentifs et concentrés pendant les cours (Morgan, 2006);
  • L'utilisation des contes pour enseigner les mathématiques peut suffire, sans avoir recours aux cahiers d'exercices traditionnels (Morgan, 2006).