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Le rôle de l’exercice dans l’immobilisation prolongée et dans l’espace

Par Jean-Christophe Lagacé, étudiant au doctorat en sciences de l'activité physique

Chacune et chacun de nous avons eu la chance de connaître l’histoire de la Belle au bois dormant lorsque nous étions enfants. Après plusieurs années endormie, la princesse Aurore se voit libérée de son sort grâce à un baisé de son prince charmant et ainsi, ils vécurent heureux à tout jamais. Toutefois, vous êtes-vous déjà arrêté pour vous demander si la Belle au bois dormant, aurait réellement pu réussir à se lever et marcher sans mal dès son réveil?  Nous, oui!   

Quels sont les impacts réels sur les muscles d’un manque prolongé de stimulations musculaires tel que vécu par les gens immobilisés? On pense, par exemple, aux personnes vieillissantes qui sont hospitalisées, mais on peut également penser aux astronautes qui vivent en apesanteur prolongée. Est-ce qu’une contremesure en exercice pourrait limiter ces effets? Il y a tant de questions qui pourront être répondues grâce à l’étude que nous menons actuellement. Les réponses à ces différentes questions pourront mener à modifier certaines interventions aux bénéfices des personnes qui vivent une immobilisation prolongée.

Comment y arriverons-nous?

Simple! Nous analyserons comment deux semaines d’immobilisation complète affecteront l’activité électrique musculaire (processus nous permettant de contracter nos muscles), les processus inflammatoires et la perte musculaire. Nous pourrons ainsi observer les différences entre un groupe témoin et un groupe qui pratique une heure d’activité physique quotidiennement.