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Le Vert & Or au Japon

Un voyage très fructueux

Catherine Martin, Geneviève Gagné, Virginie Barbeau, Sarah Schaerli, Virginie Letendre et les volleyeuses du Vert & Or ont apprécié leur voyage au Japon.
Catherine Martin, Geneviève Gagné, Virginie Barbeau, Sarah Schaerli, Virginie Letendre et les volleyeuses du Vert & Or ont apprécié leur voyage au Japon.
Photo : Geneviève Gagné

C’est avec une façon différente de voir leur sport que les volleyeuses du Vert & Or sont rentrées au bercail après un fructueux voyage de neuf jours au Japon durant le temps des Fêtes.

Même si elles n’ont pas savouré la victoire face à leurs hôtes de l’Université Tsukuba, du Tokyo Women’s College of Physical Education et du Japan Women’s College of Physical Education, les Sherbrookoises ont énormément appris à les côtoyer, particulièrement au niveau de la rapidité d’exécution. Plus petites que les joueuses nord-américaines, les Japonaises ne s’en laissent en effet pas imposer sur le terrain, elles qui offrent du jeu rapide réglé au quart de tour. C’est donc sans surprise qu’elles ont remporté tous les sets durant leurs affrontements face à la formation de l’Université de Sherbrooke.

«Les filles ont trouvé ça très rapide. Au départ, c’était même difficile de suivre, raconte l’entraîneur du Vert & Or, Normand Bouchard. Mais par la suite, elles ont réussi à s’ajuster et à offrir une bonne opposition.

«On a dû sortir de notre zone de confort, tant dans le gym qu’à l’extérieur, et c’est justement ce qu’on voulait», poursuit-il.

Deux entraînements par jour

En plus de s’entraîner deux fois par jour, les représentantes de l’UdeS ont disputé un total de neuf rencontres, dont trois officielles (avec arbitres) durant leur voyage outre-mer. Il va sans dire que cette expérience leur apportera beaucoup dans le futur.

«C’est évident que ça va nous aider, mais surtout à long terme, souligne Normand Bouchard. Le défi, c’est de digérer tout ce qu’on a appris là-bas, afin de l’appliquer ici. On ne peut pas tout balayer ce que nous faisions avant. On va simplement apporter des modifications au quotidien pour devenir meilleures.»

Et quelles sont-elles, ces modifications? «C’est surtout au niveau de notre discipline et de notre efficacité avant, pendant et après les entraînements, explique l’entraîneur. Les Japonaises nous ont montré à quel point elles sont organisées. Là-bas, l’entraîneur ne parle pratiquement pas avant l’entraînement. Les joueuses sont autonomes et savent ce qu’elles ont à faire. Et ça roule très rapidement.

«Ce sont aussi les joueuses qui sont responsables de l’entretien de leur gymnase, ajoute-t-il. Elles ne tolèrent pas une seule goutte d’eau et un papier sur le terrain. On ne va pas nécessairement appliquer ça ici, mais ça démontre à quel point ces athlètes sont disciplinées.»

Seconde moitié de saison

C’est donc avec l’objectif d’augmenter le rythme dans leur jeu et aussi avec une meilleure discipline que les Sherbrookoises vont maintenant se préparer pour la seconde moitié de leur saison. Elles auront fort à faire afin de se qualifier pour les séries éliminatoires, elles qui occupent actuellement le quatrième rang du circuit universitaire québécois en vertu d’un dossier de sept gains contre cinq revers.

Leurs premières adversaires de l’année 2010, les Carabins de l’Université de Montréal, seront en visite au pavillon Univestrie le vendredi 15 janvier à compter de 18 h.