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Portrait d’athlète

Julien Pinsonneault est parmi les meilleurs coureurs en raquettes

Photo : Xavier Gallo

L’équipe de cross-country Vert & Or recèle le secret bien gardé d’aligner l’un des meilleurs coureurs en raquettes au Canada et, même, en Amérique du Nord.

L’ancien des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa, qui s’intéresse présentement au domaine de l’enseignement, est allé bien au-delà des entraînements de course à pied cet hiver... Et c’est le cas depuis 2013, alors qu’il complète déjà sa sixième saison de course en raquettes.

L’étudiant-athlète mesurant 6 pieds et 2 pouces a pris part en février et mars à trois compétitions de niveau international de course en raquettes et ça lui a plutôt bien réussi…

Pinsonneault a en effet obtenu le troisième rang au total des compétiteurs et la médaille d’or chez les 20 à 29 ans lors du Championnat nord-américain de course en raquette, qui se tenait à Saranac Lake au Vermont le 10 mars dernier. L’athlète, âgé de 25 ans, a également été médaillé d’argent du Championnat canadien à Gatineau disputé plus tôt cet hiver, en plus de gagner dans sa classe d’âge.

Il s’est même rendu en Espagne à la fin du mois de février pour être de la ligne de départ du Championnat du monde de ce sport méconnu, terminant au pied du podium des 20 à 29 ans et en deuxième position parmi tous les nord-américains inscrits. Au terme de cette participation, il mérite le 12e rang mondial. Julien a également couru au Championnat des États-Unis à Burlington (Vermont) le 10 mars et s’est hissé au tout premier rang de la division internationale, tout en obtenant la seconde place, toutes catégories confondues.

«J’ai connu une saison de rêve, malgré une blessure au genou qui est survenue au mois de janvier. J'ai eu la chance de m'entraîner en laboratoire avec le professeur-chercheur Éric Goulet, de la Faculté des sciences de l’activité physique de l’Université de Sherbrooke, ce qui m’a grandement aidé à m'adapter à l'altitude», explique le Maskoutain.

Photo : Archives/Julien Pinsonneault

«Ce sport demande une force mentale et une adaptabilité incroyable, car les conditions sont toujours très variables. Glace, froid, vent, neige... bref, c'est un sport qui gagne à être connu», ajoute le porte-couleurs du Vert & Or.

Pour la petite histoire, le vénérable Gérard Côté, plusieurs fois vainqueur du Marathon de Boston dans les années 40, a participé à de nombreuses courses de raquette à son époque. Il est d’ailleurs l’idole maskoutaine de Julien depuis sa tendre enfance.

Notons que l'Association québécoise de course en raquettes a été fondée en 2010 et un championnat québécois a été mis sur pied dès l’année suivante. En 2011, David Le Porho, un autre coureur connu sur la scène provinciale, a remporté le Championnat mondial de course en raquettes, au Japon.

Reste maintenant à savoir jusqu’où se rendra Julien dans cette discipline sportive d’hiver ayant déjà eu des ambitions olympiques.