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Liaison, 12 avril 2007

 

 
Plus de 500 jeunes des écoles primaires et secondaires de la région sont devenus, le temps d'une journée de simulation, les sinistrés d'une catastrophe naturelle, et ont pris leur rôle très au sérieux.

Plus de 500 jeunes des écoles primaires et secondaires de la région sont devenus, le temps d'une journée de simulation, les sinistrés d'une catastrophe naturelle, et ont pris leur rôle très au sérieux.

Photo : Roger Lafontaine

 


Projet SOS Castatrophe

500 jeunes réfugiés sur le campus

SANDRA BOISSÉ

Le 29 mars à 13 h 6, une secousse sismique d'une magnitude de huit sur l'échelle de Richter a secoué le Québec. Cette secousse dont l'épicentre était situé dans le parc de la Mauricie a eu des répercussions importantes dans plusieurs villes de la province, dont Drummondville, Québec, Montréal et, dans une moindre mesure, Sherbrooke. À la suite de ce tremblement de terre, un centre de services et d'hébergement a dû être érigé sur le site de l'Université de Sherbrooke.

Voilà les bases avec lesquelles les étudiantes et étudiants des programmes de politique de l'Université ont dû travailler dans le cadre du projet SOS : Catastrophe. Ce projet de simulation d'un sinistre majeur a débuté en janvier 2007 et a mobilisé près de 600 personnes, élèves des écoles de la région, étudiants, professeurs et collaborateurs externes. Parmi ces collaborateurs externes, notons le ministère de la Sécurité publique du Québec, la Ville de Sherbrooke et la Croix-Rouge. Ils se sont associés à l'Université avec l'objectif de sensibiliser la population à l'importance de développer une culture de prévention en matière de sécurité civile. Il y ont vu aussi l'occasion de valider les plans d'urgence qu'ils avaient eux-mêmes développés.

Parce qu'en cas de déluge, de verglas ou d'épidémie qui touche une grande partie de la population, Sherbrooke est-elle prête à réagir? «Depuis les dernières années, les Québécois ont pu constater qu'ils ne sont pas à l'abri des furies de la nature : on n'a qu'à penser au déluge survenu au Saguenay en 1996, et au verglas en 1998, explique Dany Deschênes, coordonnateur du projet. Nous souhaitions participer à la sensibilisation de la population afin d'être mieux préparés en cas de catastrophe. Et puisque les cours d'application font partie de nos méthodes pédagogiques au Département, le projet devenait une véritable expérience de terrain pour les étudiants.»

Une répétition générale

Les étudiants au baccalauréat devaient rédiger le scénario, en faire la promotion et donner la formation aux jeunes qui allaient devenir les sinistrés. Les étudiants à la maîtrise, quant à eux, s'affairaient à gérer la crise lors de la journée du 30 mars. Pour ce faire, ils pouvaient compter sur l'aide des coordonnateurs de mesures d'urgence des principaux partenaires du projet. Ils ont mis en application les véritables plans d'urgence développés, ce qui a permis de valider l'efficience des plans, d'identifier les lacunes et, en conséquence, d'assurer une amélioration pour l'avenir. Le recteur Bruno-Marie Béchard a salué ce projet novateur : «Cette initiative est un autre exemple de leadership coopératif : des étudiantes et étudiants de l'Université de Sherbrooke réalisent un projet de grande envergure en collaboration avec plusieurs partenaires locaux et nationaux. Puisqu'ils sont capables de telles actions maintenant, ils continueront une fois diplômés à faire germer des solutions, des attitudes et des comportements dont notre société a besoin.»

Des jeunes sinistrés… emballés!

Plus de 500 jeunes des écoles primaires et secondaires de la région sont donc devenus, le temps d'une journée, les sinistrés d'une catastrophe naturelle. Ils ont été déplacés au centre d'hébergement érigé pour l'occasion au Centre sportif. On pouvait les voir, étendus sur des lits de camps, et prenant leur rôle très au sérieux.

Conseillère en sécurité civile au ministère de la Sécurité publique, Nicole Fugère salue l'initiative de l'Université et souligne l'importance d'intégrer les enfants à ce genre de projet. «De plus en plus, les gens sont vigilants. Cet exercice en est un d'importance. Une culture, ça s'implante dès le jeune âge», souligne-t-elle en citant l'exemple de l'environnement, alors que les enfants ont donné des leçons aux adultes sur la protection de la planète.

Parallèlement à cette journée de simulation, des kiosques étaient ouverts à toute la population sherbrookoise au pavillon Albert-Leblanc. De l'information plus pointue sur les mesures d'urgence à adopter en cas de catastrophe ont ainsi été remises aux visiteurs. Cette initiative du Département d'histoire et de sciences politiques serait une première au Québec, voire au Canada.

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