Liaison, 16 juin 2005
Budget 2005-2006 équilibré de plus de 350 M$
L'Université poursuit sa croissance malgré l'absence
de réinvestissement dans le réseau universitaire
L'Université de Sherbrooke poursuit sa croissance avec une progression
de ses revenus de quelque 6,9 %, attribuable principalement à une
augmentation de plus de 1000 étudiantes et étudiants, tant au niveau du
baccalauréat que de la maîtrise et du doctorat. Elle présente un budget
équilibré prévoyant des revenus de 352,9 M$ et des dépenses de 352,8 M$,
sommes qui incluent des fonds avec restrictions (majoritairement des fonds
de recherche) de l'ordre de 100 M$.
Voilà ce qui se dégage du budget de fonctionnement 2005-2006 adopté par
le Conseil d'administration de l'Université.
«Beaucoup d'efforts ont été consacrés au cours des dernières années
afin d'accroître notre pouvoir d'attraction, une des quatre grandes
orientations du Plan d'action stratégique 2001-2005, affirme le
recteur Bruno-Marie Béchard. Ces efforts ont porté fruit et aujourd'hui,
l'Université présente des hausses très notables d'effectif étudiant de
6,2 % au baccalauréat, de 7,5 % à la maîtrise et de 22,4 % au doctorat,
pour une augmentation totale de 7,1 %. Ces hausses sont évidemment
attribuables à un ensemble de facteurs dont le renouvellement des
programmes, le recrutement de ressources professorales de premier plan, un
plus grand rayonnement de l'Université ainsi que l'accès libre au
transport en commun.»
«Nous avons élaboré un budget prudent; toutes les augmentations de
dépenses ont été soigneusement analysées. Les choix stratégiques qu'il
comporte nous permettront de poursuivre notre croissance exceptionnelle
tout en consolidant nos acquis des dernières années», explique pour sa
part Luce Samoisette, rectrice adjointe et vice-rectrice à
l'administration.
Plus d'argent pour les facultés
Les ressources allouées aux facultés seront en croissance de 5,3 %,
permettant de financer une augmentation ciblée des ressources humaines
dans les secteurs en forte progression. Le budget prévoit une subvention
du gouvernement du Québec de 167 M$, en hausse de près de 10 M$; une
subvention fédérale de 5,4 M$ pour financer les frais indirects de la
recherche; ainsi qu'une contribution de 1 M$ de la Fondation de
l'Université.
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