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Liaison, 14 octobre  2004

Dossier spécial : tournée des facultés

Liaison amorce cette année sa première tournée des facultés. Dorénavant, chaque début d'année universitaire, le journal publiera une série d'articles brossant le portrait de la situation dans chacune des neuf facultés. Ces articles seront l'occasion de dresser un bilan des actions posées par les directions facultaires au cours des derniers mois, que ce soit en matière d'enseignement, de recherche ou d'administration, mais aussi un moment privilégié pour parler d'avenir. Qu'est-ce qui s'en vient cette année? Quels sont les secteurs prometteurs? Les avenues à explorer? Nous ouvrions le bal dans le dernier numéro avec les facultés de Génie et d'Administration. Cette fois-ci, ce sont les facultés des Sciences et d'Éducation physique et sportive (FEPS).

Faculté des sciences

Des programmes pour changer le monde 

CHARLES VINCENT

À la Faculté des sciences, science et recherche forment un tandem indissociable. Même au 1er cycle. «Nos étudiants ne viennent pas simplement faire un baccalauréat, ils viennent changer le monde», lance le doyen Jean Goulet. Cette réalité, la direction facultaire l'a comprise, au point même d'en faire son leitmotiv. Au cours des dernières années, plusieurs actions ont été posées afin de favoriser la recherche, comme domaine d'activité en tant que tel, mais aussi comme champ pédagogique à l'intérieur des programmes d'enseignement. Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Non seulement les contingents étudiants ont augmenté, globalement, mais le budget annuel de la recherche a quasiment triplé au cours des cinq dernières années.

La Faculté des sciences compte cinq départements, soit mathématiques, chimie, physique, biologie et informatique. «Dans chacune de ces disciplines, la recherche est au cœur de l'enseignement, renchérit le doyen. Les deux sont intimement liés.» À preuve, la création l'an passé du baccalauréat en imagerie et médias numériques. «Nous avons créé ce programme parce que nous avions sur place l'expertise dans ce domaine, précise Jean Goulet. Ce sont les chercheurs eux-mêmes, en l'occurrence Djemel Ziou et François Deschênes, du Département d'informatique, qui ont provoqué la naissance de ce baccalauréat. C'est un champ très prometteur. Et il fallait absolument penser à préparer la relève.»

Offert pour la première fois cet automne, le nouveau programme a attiré plus d'une vingtaine d'étudiants. Unique au Canada, ce baccalauréat répond à un besoin criant de professionnels spécialisés dans ce secteur en pleine expansion. Au terme de leur formation, les diplômés de ce nouveau baccalauréat pourront concevoir et réaliser des outils et des logiciels fiables et réaliser des projets d'envergure intégrant des supports numériques d'information liés à l'infographie, au traitement d'images et de vidéo, au traitement de l'audionumérique, à la vision par ordinateur, à la réalité virtuelle ou encore à la réalité augmentée. La Faculté prévoit doubler le contingent d'étudiantes et d'étudiants l'an prochain.

Non seulement la recherche génère-t-elle de nouveaux programmes, mais elle est imbriquée dans le contenu même de ceux-ci. «Dans tous nos programmes, la recherche est intégrée à l'enseignement et ce, dès le 1er cycle, indique le doyen. En troisième année du baccalauréat, les étudiants ont des crédits de recherche pour des activités en laboratoire et pour des projets dits de terme ou de fin d'études.» Cette façon de faire favorise le passage aux études de 2e cycle. «Pour les étudiants en science, la formation ressemble à une course à relais, poursuit le doyen. On essaie de minimiser la coupure qui existe souvent entre la formation au baccalauréat et celle des études supérieures.»

Et quand on pense que la recherche connaît un essor sans précédent à la Faculté depuis quelques années, il y a de quoi se réjouir. Aujourd'hui, le budget annuel de la recherche dépasse les 14 M $, soit presque trois fois plus qu'il y a cinq ans, alors qu'il avoisinait les 5,2 M $. La Faculté compte à l'heure actuelle plus d'une vingtaine de créneaux de recherche majeurs, qui vont des matériaux quantiques aux mécanismes du fonctionnement des cellules animales et végétales, en passant par l'algèbre, l'écologie, la synthèse organique, les actinomycètes, le génie logiciel et les piles à combustibles.

Les dernières années ont vu un essor très important de la recherche en biologie, avec l'arrivée de jeunes chercheurs munis de subventions importantes. Or, cette année, c'est le Département de physique qui a connu la plus forte augmentation du budget de la recherche. «C'est un département très unifié qui a su très tôt faire le choix d'un domaine de recherche concentré», explique le doyen. Même s'il est le plus petit département de physique au Canada, en ce qui a trait au nombre de professeurs, il figure parmi les plus influents du pays. «Sa particularité réside dans l'équilibre entre les théoriciens et les expérimentateurs, ajoute le doyen. C'est un atout de taille.» C'est peut-être ce qui explique l'accroissement soudain des inscriptions. Cette année, le contingent au baccalauréat est passé de 22 à 44.

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Jean Goulet

 

 

 

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