Liaison, 30 septembre 2004
Quatre étudiantes se familiarisent avec
l'approche européenne en gérontologie
STÉPHANIE RAYMOND
Deux pays valent mieux qu'un, pourrait-on dire, question de mettre le
vieil adage à jour à l'ère de la mondialisation. Quatre étudiantes en
maîtrise de recherche en service social se sont envolées pour la Belgique
le 27 septembre afin de se familiariser avec l'approche européenne des
soins de santé pour les personnes âgées.
Pendant ces deux semaines de «stage de prospection» à Liège et à
Bruxelles, Maryke Beaudry, Isabelle Chouinard, Mélanie Lebel et Isabelle
Tardif participeront à diverses rencontres avec des membres
d'organisations liées au domaine de la gérontologie : hôpitaux, centres de
services à domicile, associations politiques, centres de réadaptation,
unités de soins palliatifs, etc. Elles participeront également au colloque
de recherche La qualité de vie quand les années passent, organisé par la
clinique gériatrique de l'Université libre de Bruxelles.
«Nous voulons prendre connaissance des différences qui existent
certainement entre les approches du Québec et celles de la Belgique,
affirme Maryke Beaudry. Avec les enjeux que représente le vieillissement
de la population, nous espérons acquérir de nouvelles façons de faire et
trouver des pistes de solution différentes, que ce soit concernant la
pratique professionnelle ou la recherche.»
Mais les quatre étudiantes ne feront pas que recevoir, elles donneront
aussi, en transmettant aux gens de là-bas une partie des résultats de leur
recherche universitaire. Elles souhaitent finalement établir un réseau
d'échange d'expertises outre-mer entre professionnels, chercheurs et
intervenants.
Le but ultime du projet est d'améliorer la qualité de vie des personnes
âgées de la région de l'Estrie, par la diffusion des nouvelles
connaissances que les étudiantes auront acquises. «Nous aimerions intégrer
certaines de nos nouvelles connaissances dans notre mémoire de maîtrise si
possible, en plus de transmettre l'information aux enseignants en service
social. Il se pourrait aussi que nous donnions des conférences», indique
Maryke Beaudry.
Les frais de ce stage sont en partie couverts par l'Agence Québec
Wallonie Bruxelles pour la jeunesse. «L'aide financière de l'Agence est de
500 $, explique l'étudiante. Mais nous devrons débourser environ 1500 $
chacune au total. Il est possible cependant que nous ayons un logement
gratuit pendant trois jours à Liège. Nous ferons en effet un échange
d'appartement avec deux étudiants en service social de là-bas qui, par pur
hasard, viendront en même temps à Sherbrooke pour vivre une expérience
semblable. Mais nous comptons quand même sur l'appui financier de la
population de Sherbrooke.»
Maryke Beaudry peut être jointe à l'adresse
bmaryke@hotmail.com.
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