|
9e Gala du rayonnement
Des diplômées et diplômés sous Explorations
CATHERINE LABRECQUE
À l'unisson, une vingtaine de voix ont entonné la pièce 1492, marquant le
coup d'envoi du 9e Gala du rayonnement et donnant le ton à ce qui allait
être une soirée de découvertes des plus réussies. Cette pièce représente la
découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb et symbolise le thème
Explorations de ce Gala du Réseau de l'Université, qui avait lieu le
28 novembre. Il a permis d'explorer les goûts des treize personnes diplômées
de l'Université honorées par le biais d'épatantes prestations de chanteurs,
danseurs et musiciens, comme l'a indiqué l'animatrice de la soirée, Diane
Martin : «Nous vous proposons ce soir la découverte d'une facette plus
cachée de ces personnalités. Nous vous les présentons sous plus d'une
dimension, en couleurs et en lumière, comme à travers un kaléidoscope.»
Le titre de Grand Ambassadeur a été décerné au premier ministre Jean
Charest. «Cette décoration revêt pour moi une très grande signification
parce qu'elle réfère directement aux plus belles années de ma vie; celles où
de grandes amitiés se sont nouées; celles des grands apprentissages; celles
où les ambitions ont pris racine. Je pense que ceux qui sont passés par
Sherbrooke ont un grand goût d'entreprendre, pas dans le sens
d'entrepreneur, mais dans le sens plus général de réaliser des choses, ou de
changer des choses», a affirmé le récipiendaire.
Neuf Ambassadrices et Ambassadeurs
Au total, 9 prix Ambassadeurs et Ambassadrices ont été remis. Pour Luc
Morel, coordonnateur organisationnel et au développement à la Régie
régionale de la Santé et des Services sociaux de la Montérégie, le prix
honore les bonnes actions de sa carrière. «Mon passage à l'Université m'a
permis de développer mon côté créatif. J'ai mis sur pieds diverses
organisations, dont Cœur action Rive-Sud, qui vise à faire bouger les
personnes atteintes de maladies cardiovasculaires», a-t-il affirmé.
Vice-présidente chez Allard-Johnson Communications, Anne Darche décèle les
nouvelles tendances afin d'alimenter l'inspiration de ses concepteurs.
«Considéré comme un tremplin, mon passage à l'Université, où j'ai effectué
un MBA, m'a permis de passer de femme artiste à femme d'affaires artiste»,
a-t-elle révélé. Normand Maurice, professeur à la Commission scolaire des
Bois-Francs, a fait du décrochage scolaire son cheval de bataille. «Je
souhaiterais que beaucoup plus d'étudiantes et d'étudiants parviennent à
l'Université. La connaissance est la voie de l'épanouissement humain»,
a-t-il expliqué. Surnommé le père de la récupération et du recyclage au
Québec, il a fondé le premier centre de formation en entreprise et
récupération.
Michel Coutu, fils du célèbre Jean Coutu, président et chef de direction
chez Brooks Pharmacy, Luc Boileau, président-directeur général à la Régie
régionale de la Santé et des Services sociaux de la Montérégie, Louis
Brunelle-Lavoie, président de la Commission des biens culturels, Katherine
Ouellet, directrice des ressources humaines chez Breton Banville et
associés, Monique Pagé, première vice-présidente des produits chimiques
Handy, Richard Royer, ingénieur au sein du groupe Teknika, ont également
reçu le titre d'Ambassadrice ou d'Ambasssadeur.
Le prix Bâtisseur a été remis à Georges Allard. Les étudiants ont été au
cœur de la carrière de cet homme qui a occupé le poste de directeur général
des Services aux étudiants de 1977 à 1996. Il a par ailleurs implanté le
Festival des harmonies à l'Université. Michel McGee, conseiller en sécurité
financière chez Desjardins Sécurité financière, a reçu le prix
Reconnaissance Le Réseau. «Je suis fier de recevoir ce prix comme je suis
fier de l'Université. J'ai tellement apprécié mon passage lors de ma
formation que j'ai voulu y rester plus longtemps!», a-t-il indiqué en
faisant référence à son engagement, entre autres, comme membre du Conseil
d'administration et de l'Assemblée universitaire. Martin Leduc, récemment
diplômé en éducation physique, a pour sa part reçu le prix Émissaire, qu'il
considère comme un symbole de reconnaissance. «Il signifie un encouragement
à poursuivre mes engagements. Je suis touché que l'Université me rende
hommage, cette université qui m'a permis de développer des compétences pour
atteindre mon objectif d'innover en médecine préventive», a-t-il déclaré. Si
Martin Leduc voulait d'abord devenir médecin, il souhaite maintenant faire
carrière en politique afin de développer des programmes de santé préventive.
Il est actuellement chargé des projets spéciaux à l'Association des clubs
entrepreneurs du Québec.
Retour à la une |