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Thomas Baker reçoit la bourse Fulbright

Thomas Baker

Photo : Institut quantique

Thomas Baker a récemment terminé son stage postdoctoral à l’Institut quantique (IQ), fait désormais partie de la communauté Fulbrighter de lauréats renommés de bourses de recherche. En utilisant la théorie fonctionnelle de densité (DFT) développée en 1964, il se concentre sur les réseaux tensoriels.

Le prix

J. William Fulbright est un homme d’État américain et initiateur du programme d’échange qui porte son nom. Contributeur majeur aux affaires étrangères du pays, J. W. Fulbright s’est concentré sur le maintien de la paix et le partage des connaissances, l’idéologie qui a mené à la création des Nations Unies. Au cours de sa vie, l’homme politique a servi cinq mandats au Sénat américain et a reçu la Médaille présidentielle de la liberté par le président Clinton en 1993.

Depuis sa création, la bourse Fulbright a financé bon nombre de chercheurs, dont 60 qui ont reçu un prix Nobel, parmi Peter Higgs pour ses travaux sur le boson, Masatoshi Koshiba pour ses recherches sur les neutrinos, ainsi qu’Eugene Wigner, connu pour le « Paradoxe de l’ami de Wigner ».

À l’Institut quantique

Thomas Baker a mis en œuvre plusieurs projets à l’Institut quantique dans le cadre de son stage postdoctoral.

Au cours de son parcours à Sherbrooke, il a eu l’occasion de travailler avec de nombreux membres de l’IQ, tels que David Sénéchal et Alexandre Foley, André-Marie Tremblay et Chloé Gauvin-Ndiaye sur les prédictions magnétocaloriques, et Samuel Desrosiers sur les réseaux tensoriels. Il a également collaboré avec Alexandre Blais, Augustin Di Paolo pour une publication qui a été acceptée à Nature Quantum Information.

Le Pr David Sénéchal salue la contribution de Thomas Baker. « Thomas a été très généreux de son temps à l’IQ et actif dans de nombreux groupes. Non seulement est-il un excellent chercheur et développeur de méthodes numériques en physique, mais il a participé activement à l’encadrement de nombreux étudiants, en particulier des stagiaires de premier cycle. Il est certainement devenu l’un des experts mondiaux des réseaux de tenseurs, un type de méthode numérique qui peut coder l’état quantique d’un système complexe et intriqué dans un objet numérique relativement simple avec un bon niveau d’approximation. »

« Le Fulbright est certainement le prix le plus prestigieux que j’ai jamais remporté, avec tout le respect que je dois à la bourse postdoctorale qui m’a ouvert tant de portes. Le Fulbright a des racines dans la collaboration internationale remontant à des décennies et c’est un tel honneur de poursuivre cette tradition de collaboration, en particulier en ce moment, quand elle est plus que jamais nécessaire. Je ne doute pas que je ne me lancerais pas dans cette aventure sans le soutien et la confiance de tous ici à l’Institut quantique » explique Thomas Baker.

Pour le vice-doyen à la recherche et à l’enseignement à la Faculté des sciences, Pr Patrick Fournier, le Fulbright témoigne des qualités de physicien autant que des qualités humaines du lauréat. « Thomas Baker mérite la pleine reconnaissance de ses réalisations, un témoignage de ses grands talents de physicien, mais aussi pour son approche très humaine de la science. Il a été un contributeur important, une figure de proue, je crois, à la grande aventure de notre Institut quantique naissant ces dernières années. C’est une période passionnante pour notre Département de physique et pour la Faculté des sciences de faire partie de la deuxième révolution quantique. Thomas Baker a lui-même contribué à cette effervescence et sera à jamais un grand ambassadeur de notre Institut quantique. Je suis convaincu qu’il portera la flamme de l’IQ aux prochaines étapes de sa carrière, non seulement avec sa science, mais aussi avec un leadership humain. Le prix Fulbright ne concerne pas seulement ses réalisations passées, mais aussi son potentiel exceptionnel. J’espère avoir de ses nouvelles bientôt et souvent »

En plus de promouvoir les progrès de la science, l’initiative américaine promeut des objectifs sociaux tels que la formation de projets communs et des relations durables entre les pays. Fondés en 1946, les Fulbright Awards ont encouragé près de 390 000 étudiants et étudiantes de divers domaines à poursuivre leurs projets. Ce prix prestigieux a vu 88 de ses récipiendaires recevoir le prix Pulitzer et 37 devenir chefs d’État ou de gouvernement. Thomas Baker va désormais travailler à la création d’outils pour faciliter le travail des chercheurs quantiques.

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