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12 juillet 2020

Nouvelle chaire de recherche en MEMS et microphotonique

Les activités scientifiques de cette chaire de recherche proviennent entre autres d’une collaboration interfacultaire entre Denis Morris et Paul Charrette sur le couplage entre une antenne plasmonique et un défaut luminescent des matériaux à grand gap. Cette collaboration a mené Paul Charrette à devenir membre de l’IQ et a mené à l’intégration de la photonique quantique dans son programme de recherche.

L’innovation à l’échelle de la puce

L’Université de Sherbrooke s’associe à Teledyne DALSA par le biais de la Chaire de recherche industrielle CRSNG-Teledyne DALSA pour les MEMS et microphotonique de prochaine géné- ration. Avec à sa tête Paul Charette, professeur en génie élec- trique et génie informatique, ainsi que Luc Fréchette, profes- seur en génie mécanique et directeur scientifique de l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT), la Chaire vise le développement et l’amélioration des matériaux, procé- dés de fabrication et applications pour les microsystèmes et la microphotonique de demain. Près de 4,5 M$ sont prévus pour les travaux de cette chaire d’une durée de 5 ans. La Chaire vient ainsi cimenter la collaboration liée aux MEMS – systèmes micro-électromécaniques – et à la photonique du corridor Bro- mont-Sherbrooke, en émergence depuis déjà plusieurs années.

En lien direct avec l’un des thèmes fédérateurs de l’UdeS en recherche – matériaux/procédés innovants et sciences quantiques –, cette chaire de recherche veut permettre au parte- naire Teledyne DALSA d’occuper un rôle scientifique et techno- logique de premier plan mondial en MEMS et microphotonique, ces micro-nanotechnologies étant au cœur de tous les disposi- tifs miniaturisés de haute technologie.

Domaine de prédilection du professeur Paul Charette, la photo- nique intégrée – ou lumière sur puce – est utilisée ici à des fins de miniaturisation des capteurs.

L’objectif principal de ses travaux vise l’amélioration de la sensibilité de l’imagerie infrarouge ainsi que de l’imagerie hy- perspectrale. Ces innovations pourront par exemple contribuer à repérer des polluants dans l’atmosphère ou à surveiller l’état de santé des forêts. Améliorer cette sensibilité permettra aussi d’incorporer la vision nocturne dans les automobiles pour la navigation assistée ou autonome de nuit.

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