Pierre D. Harvey |
11 septembre 2008
Pierre D. Harvey, professeur au Département de chimie de la Faculté des sciences, a obtenu le prix Gerhard-Herzberg 2008 de la Société canadienne de sciences analytiques et de spectroscopie pour ses travaux sur de nouveaux matériaux inspirés par la biologie.
En s'inspirant des systèmes photoniques biologiques, le professeur Harvey vise à concevoir de nouveaux matériaux qui pourraient améliorer l'efficacité des cellules photo-voltaï-ques que l'on retrouve par exemple dans les panneaux solaires ou encore dans les diodes émettrices de lumière. Pour y parvenir, il s'intéresse en particulier aux antennes solaires moléculaires de certaines bactéries présentes dans l'eau et qui utilisent l'énergie solaire pour se développer. Il a ainsi découvert que la forme de ces antennes moléculaires joue un rôle crucial dans l'efficacité du transport de l'énergie lumineuse dans les membranes ou dispositifs photosynthétiques de la bactérie. «La nature a passé des millions d'années à construire des dispositifs moléculaires ou des panneaux solaires au niveau des membranes des cellules ou de bactéries photosynthétiques pour récolter la lumière solaire, précise le professeur Harvey. Celles-ci ont appris à gérer cette énergie d'une manière efficace et contrôlée en fonction de leur milieu.»
Le professeur Harvey et son équipe cherchent à comprendre comment les panneaux solaires moléculaires recueillent cette lumière et interagissent avec les fragments voisins pour transférer l'énergie ainsi récoltée en un lieu bien précis dans la cellule pour démarrer le processus de photosynthèse. Cette suite continue d'opérations en présence de lumière soutient directement ou indirectement la vie d'à peu près toutes les créatures vivantes sur terre.
Le prix Gerhard-Herzberg, décerné depuis 1973 par la Société canadienne des sciences analytiques et de la spectroscopie, récompense l'excellence des réalisations d'un spectroscopiste au Canada. Il porte le nom d'un pionnier de la recherche en spectroscopie (1903-1999) et lauréat du prix Nobel de chimie en 1971 pour ses travaux à l'Université de la Saskatchewan et au Conseil national de la recherche à Ottawa. La spectroscopie utilise la lumière pour mesurer des différences d'énergie et la vitesse des processus dynamiques à l'échelle atomique, avec des applications majeures en chimie analytique. À titre d'exemple, on a pu grâce à ces travaux élaborer de nouvelles analyses biomédicales et désigner des contaminants de l'environnement.
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