Sommets Vol. XVIII No 3 - Automne 2005

 

 

 

Découvrez toute la richesse de l'expérience de voyage vécue par des étudiants de l'UdeS

Les Éditions de l'Université de Sherbrooke viennent de publier un magnifique recueil de textes écrits par des étudiantes et étudiants au moment où ils se trouvaient à l'étranger, à l'occasion de stages ou de projets d'études, tantôt en Afrique, tantôt en Europe ou en Amérique. Carnets de voyages – L'expérience de l'étranger transporte le lecteur dans les forêts tropicales de l'Argentine et du Brésil, lui fait explorer les salles de classe moscovites, vivre les «tentations» parisiennes d'une étudiante québécoise, suivre l'expérience de développement de chantiers à Haïti et au Pérou, découvrir les beautés de la péninsule italienne…

Chaque année, de nombreux étudiants de l'Université de Sherbrooke vivent l'expérience de l'étranger. Le journal Liaison fait écho à ces expériences en publiant les récits que livrent ces étudiants au fur et à mesure que progresse leur projet. Une quarantaine de ces textes d'une richesse exceptionnelle sont regroupés dans le livre Carnets de voyages  — L'expérience de l'étranger, réalisé sous la direction de Charles Vincent, rédacteur en chef de Liaison. Au total, 134 pages, plus de 200 photos couleur, 12 destinations et une vingtaine d'auteurs qui livrent leurs impressions de voyage avec une grande sincérité.

Carnets de voyage  – L'expérience de l'étranger est vendu en librairie et dans le site Internet www.USherbrooke.ca/leseditions

 

   

Budget 2005-2006 équilibré de plus de 350 millions

L'Université de Sherbrooke présente un budget 2005-2006 équilibré prévoyant des revenus de 352,9 millions de dollars et des dépenses de 352,8 millions, sommes qui incluent des fonds avec restrictions (majoritairement des fonds de recherche) de l'ordre de 100 millions. L'Université poursuit sa croissance avec une progression de ses revenus de quelque 6,9 %, attribuable principalement à une augmentation de plus de 1000 étudiants.

Les ressources allouées aux facultés seront en croissance de 5,3 % permettant de financer une augmentation ciblée des ressources humaines dans les secteurs en forte progression. Le budget prévoit une subvention du gouvernement du Québec de 167 millions, en hausse de près de 10 millions; une subvention fédérale de 5,4 millions pour financer les frais indirects de la recherche; ainsi qu'une contribution de 1 million de la Fondation de l'Université de Sherbrooke.

 

 

Il s'appelle Mammouth

Selon la liste des 500 plus puissants ordinateurs au monde, publiée cet été dans le site Internet www.top500.org, l'Université de Sherbrooke possède le plus puissant outil de calcul scientifique au Canada. Baptisé Mammouth en raison de sa puissance et de sa mémoire phénoménales, ce superordinateur permet au Canada d'accéder au club sélect des 10 pays possédant les plus puissants ordinateurs.

Constitué de 2024 processeurs répartis en deux grappes totalisant 1448 serveurs, Mammouth peut effectuer des trillions d'opérations par seconde en offrant à très faible coût les mêmes performances que les superordinateurs classiques. De plus, il fonctionne sur le système d'exploitation libre Linux, ce qui n'est pas le cas de tous les superordinateurs.

www.top500.org

 

 

Des médecins formés au Nouveau-Brunswick

Les étudiants néo-brunswickois inscrits au programme de doctorat en médecine de l'Université de Sherbrooke recevront l'ensemble de leur formation au Nouveau-Brunswick à compter de septembre 2006.

Le premier ministre, Bernard Lord, le recteur de l'Université de Moncton, Yvon Fontaine, et le recteur de l'Université  de Sherbrooke, Bruno-Marie Béchard, en ont fait l'annonce cet été à Moncton. Cette initiative est le résultat d'un partenariat entre le gouvernement provincial, l'Université de Sherbrooke, l'Université de Moncton, les régies régionales de la santé et les hôpitaux.

L'entente conclue prévoit la mise en commun de l'expertise et des ressources des deux universités. L'Université de Sherbrooke donnera les quatre années de son programme de formation prédoctorale en plus des deux années post-doctorales en médecine familiale à l'Université de Moncton. Chaque année, 24 nouveaux étudiants entreprendront leurs études en médecine au Nouveau-Brunswick. L'enseignement sera donné par des professeurs cliniciens et de sciences nommés respectivement par l'Université de Sherbrooke et l'Université de Moncton.

 

Éloge de la collaboration

Par Stéphane Baillargeon, collaboration spéciale

Stéphan Bureau prépare une nouvelle série de grandes entrevues télévisées avec des penseurs et des créateurs contemporains en collaboration avec l'UdeS. Il a passé l'été à dégeler des zygomatiques. Il a même poussé le zèle comique jusqu'au Festival Juste pour rire où on l'a entendu résumer son plan de carrière : «Je veux faire l'inverse de Marc Laurendeau. J'ai commencé “plate”, je veux finir comique.»

C'est peut-être pourquoi Stéphan Bureau, ancien présentateur de nouvelles à TVA puis à Radio-Canada, refuse de livrer tout commentaire au sujet des dérives plus ou moins contrôlées du vedettariat de l'information. «Je ne veux pas parler de l'information-spectacle ou d'autres sujets du genre, dit-il un peu agacé. Il y a assez de donneurs de leçons dans ce milieu. Je ne veux pas être un roc de plus sur la montagne.» Bien vu et bien entendu. D'autant plus que l'idée est plutôt de parler de ses occupations autrement plus sérieuses, à commencer par les grandes entrevues qu'il prépare pour la nouvelle série d'émissions Contact, dont le retour est programmé à Télé-Québec en janvier. La formule demeure à peu près la même que dans la version originale, diffusée il y a une petite décennie : l'animateur reçoit des créateurs ou des penseurs contemporains pour discuter de leur œuvre et de ce qui l'entoure.

Dans sa forme revue et améliorée, Contact s'associe à Leméac pour la publication de produits dérivés, comprenant la transcription des entrevues et l'ajout de commentaires critiques. L'Université de Sherbrooke perfectionne également la proposition en offrant le service de certains professeurs que l'intervieweur décrit comme des «directeurs de collection». «Je ne sais pas si c'est le bon terme, mais enfin, l'idée est d'utiliser ces spécialistes pour bonifier le travail journalistique. Si j'interviewais l'avocat Jacques Vergès, un professeur de la Faculté de droit pourrait par exemple contextualiser les réponses pour fournir des balises d'interprétation.»

La liste des premiers invités comprend les metteurs en scène Robert Lepage et Franco Dragone, le parolier Luc Plamondon, l'essayiste Jacques Attali, les romanciers Jean d'Ormesson, Jean-Claude Carrère et Éric-Emmanuel Schmitt. Il est aussi question de l'écrivain Philip Roth et du cinéaste Pedro Almodovar. À moyen terme, Stéphan Bureau souhaite que la collaboration universitaire se développe, en aval comme en amont. Les spécialistes pourraient alors participer à toutes les étapes de la recherche et de la préparation des produits dérivés. «Pourquoi s'arrêter aux limites imposées par les habitudes et les balises toutes faites? Nous avons eu l'idée de cette entraide. Nous opérons une sorte de laboratoire de la collaboration. Nous verrons bien où le travail nous mènera. Nous œuvrons dans la perspective désintéressée de la bonification de nos rapports», spécifie Stéphan Bureau.

C'est lui-même qui a pris l'initiative de cet échange fructueux en communiquant personnellement avec le recteur, Bruno-Marie Béchard. Et s'il a choisi l'Université de Sherbrooke plutôt qu'une autre, c'est à la suggestion de l'éditrice Lise Bergevin, de Leméac. «Je ne suis pas un universitaire, loin de là. Je n'ai même pas une maternelle forte, mentionne à la blague Stéphan Bureau. Mais je crois pouvoir servir de passeur vers les créateurs, les artistes, les écrivains, les scientifiques, les philosophes ou les universitaires. Je trouvais chouette aussi de ne pas m'associer à un établissement montréalais, même si, finalement, le véritable critère de sélection demeure les compétences des gens et non l'emplacement de l'université. J'imagine qu'il y a pour l'Université de Sherbrooke un effort de multiplication de ses retombées pédagogiques. J'imagine aussi que c'est une manière de faire s'estomper la frontière hermétique entre l'univers savant et le reste du monde.»

Le recteur Bruno-Marie Béchard, l'animateur et producteur Stéphan Bureau, la directrice générale de Leméac, Lise Bergevin, et la directrice générale des programmes de Télé-Québec, Louise Gendron, partenaires dans la réalisation de la nouvelle mouture de l'émission Contact.
Le recteur Bruno-Marie Béchard, l'animateur et producteur Stéphan Bureau, la directrice générale de Leméac, Lise Bergevin, et la directrice générale des programmes de Télé-Québec, Louise Gendron, partenaires dans la réalisation de la nouvelle mouture de l'émission Contact.

 

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